Pantiero - Soir 1

SOIR 1 :
Errors, Local Natives, Poni Hoax, The Raveonettes

 Quand on arrive au Pantiero pour la première fois, on a vite fait d’être impressionnés par les lieux : une vaste étendue de fausse pelouse, la vue sur le Palais des Festivals, et au bout : la scène. Sur celle-ci, c’est les Errors qui ont eut la lourde tâche d’ouvrir l’édition du Pantiero 2010.

Ils relèvent le défi avec brio et nous offrent un live très sympathique, énergique et pas répétitif : très agréable à regarder et à écouter. Les musiciens sont dynamiques : le clavériste, un grand NERD plié sur son instrument, remue ses jambes à la manière de Rhys Webb (The Horrors). Si on devait trouver un défaut à leur admirable set c’est bien la voix.


Et la voix c’est ce que le groupe suivant exploite le plus ! Il s’agit des Local Natives, dont les musiciens chantent tous aussi bien en live que sur CD. Le public est plus nombreux et plus réceptif : on sent que plus d’amateurs de leur musique sont présents et ceux qui ne connaissent pas semblent plutôt agréablement surpris.
Ils ont l'originalité sonore d'un groupe indé et l'attitude scénique un groupe de rock plutôt garage : ils bougent beaucoup ce qui nous fait encore mieux ressentir l’énergie de leur musique. Et, pendant toute la durée de leur set, ils nous transmettront autant d’émotions que d’énergie : le chant donne des frissons tandis que le son de leurs instruments nous prend aux tripes.
Ils terminent leur set sur le très émouvant Sun Hands et c’est, sans hésitation, le climax de leur set : ils nous tiennent à bout de souffle puis allient prouesses vocales et instrumentales et on n'hésite plus à reprendre le refrain (bien qu’on ne les égalera jamais dans le domaine du chant). Certains ont les larmes aux yeux (oui, d’accord, surtout moi) et c’est déjà la fin…


Les Local Natives nous laissent donc digérer nos émotions et ce sont les Poni Hoax qui débarquent sur la scène du Pantiero. Malgré quelques problèmes techniques, les premiers titres sont bien menés. Le chanteur utilise remarquablement bien l’espace scénique, saute sans arrêt, et sa voix nous retourne l'estomac. On peut affirmer que leur style musique fait office d’une bonne transition entre le set des Local Natives et des Ravonettes mais ce son new wave à la croisée entre Depeche Mode et Joy Division finit par nous lasser car on a l’impression d’entendre toujours les mêmes chansons et le temps devient long. 



On trouve aussi le temps long pendant les 1ers titres des très attendus The Raveonettes, mais le reste de leur set n’en est que plus explosif.  La déception du début de set laisse vite place à la surprise puis à l’émerveillement devant leur jeu de scène où chaque chose est parfaitement à sa place. Ils nous offrent un live en noir et blanc, complètement intemporel et transportant et nous quittent sur Aly, Walk With Me, une des chansons les plus émouvantes de leur discographie, parfaitement bien menée en live. 


On peut enfin déverser le flot d’émotions que cette première soirée passée devant la scène du Pantiero nous a apportée et nous ne sommes que plus impatients d’arriver au deuxième soir, qu’on vous narrera au plus vite !

Jessyka
Crédits photos : Alice S.

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