Bads Kids, All My Friends Are Bad Kids
On démarre fort avec Take My Heart qui sonne comme un hommage à Lux Interior et la voix de Cole Alexander semble venir de très loin. On ne s'étonne pas de trouver Drugs sur cet album car la musique colle plus que jamais avec leurs frasques.
L'intro de Starting Over ne sonne pas du tout Black Lips et il faut attendre l'entrée en jeu de Cole pour retrouver les Black Lips exactement comme sur Let It Bloom et les guitares rappellent le son des Byrds, noyée ici dans une instrumentalisation brouillonne propre au groupe.
Let It Grow évoque plutôt les Stooges mais son minimalisme est l'empreinte du groupe. Ce minimalisme, présent sur tout l'album, est certainement du à l'auto-production de l'album qui a permit au groupe de trouver un équilibre entre ce style brouillon et les bijoux pop-rock qu'ils sont capables de fournir.
Trapped In A Basement évoque les Clash au début mais aussi Gun Club avec son blues tremblant. La country-pop de Short Fuse nous invite à nous trémousser tandis I'll be with you relève plutôt du slow langoureux, étonnant chez les Black Lips.
Ces bad kids n'en finissent plus de nous étonner et de mélanger le meilleur de leurs influences et des styles qu'ils se sont déjà appropriés. Entre des guitares au son clair sur Big Black Baby Jesus Of Today, une intro à la Rolling Stones sur Again & Again , un Hippie, Hippie, Hoorah au ralenti sur Old Man et la soul très étrange de The Drop I Hold , on en apprend beaucoup sur les capacités des Black Lips qui paraissent finalement plus sérieux que les apparences veulent bien nous le dire. Chapeau bas !
Jessyka
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