SMOKE ON THE WATERLLILLIES - WATERLLILLIES
Cette chronique me paraît assez évidente, c'est loin d'être la première fois que le nom des Waterllillies est évoqué ici : entre leur première partie des Willowz, le clip de You're Strong et le concours CQFD on peut dire qu'on a bien tenu au courant de l'actualité des Nîmois... Ce serait bête de s'arrêter en si bon chemin et de passer à côté de la sortie sur les plateformes de téléchargement légal de leur premier album, Smoke On The Waterllillies.
Au coeur de l'URL depuis le 13 septembre, la bête comporte 15 titres concis et efficaces dans lesquels ils mêlent tubes bien menés et balades instantanées.
Et oui, rien n'échappe aux Waterllillies quand il s'agit de produire un tube. On pense à Stella, déjà culte en terre nîmoise, aux paroles simples qui parleront aux amateurs de bière et de refrains qui ne vous sortent pas de la tête. Et le groupe est comme qui dirait amateur de refrains entêtants, on pense à Girls ou à Young Gay, dont l'enchaînement est ravageur : un être normalement constitué aura une envie irrépressible de se déhancher après ça. Mais comme ce n'est pas toujours possible, c'est le moment qu'ils choisissent pour intégrer une ballade : The Most Beautiful Kiss Of The World , un son proche de celui des Raveonnettes et une voix venue de très loin sont de rigueur pour obtenir un titre émouvant avec une réelle originalité, malgrè le rapprochement qu'on pourrait faire avec les Danois cités plus haut.
Mais le talent des Waterllillies, c'est surtout de raconter des histoires : des histoires d'avant (The Seventies Age), des histoires d'ailleurs (Good To See You America), d'amour, de tromperie et de meurtre (oui, les 3 à la fois, c'est Murder On A Range Rover) et de pêchés (Addiction).
Les Waterllillies nous livrent donc un album parfaitement à leur image : addictif et instantané.
On vous donne rendez-vous en Novembre pour la sortie dans les bacs de l'album et la publication d'un reportage exclusif sur l'enregistrement de l'album et autres péripéties ! Stay tuned !
Jessyka
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belle chronique merci
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