Si on aime les Two Door Cinema Club, ce n'est pas pour rien, il n'y pas de fumée sans feu comme on dit, surtout chez Take A Drag Or Two. Si on les aime c'est premièrement parce qu'ils sont un peu comme nous, pauvre génération Myspace ayant découvert la véritable musique avec les Strokes et les Libertines, on connait le refrain. Ils sont donc jeunes et ont par conséquence la tête plus ou moins sur les épaules ce qui ne les empêchent pas de sortir, le 1er mars prochain, leur premier album mixé par Philippe Zdar de Cassiuss : Tourist History.
Avec un nom comme This Is The Life, on s'attendait sans doute à mieux qu'à ce titre au final décevant avec son refrain un tantinet redondant mais qui n'en demeure pas pour autant mauvais.
Signés sur le très chic label parisien Kitsuné, ce n'est pas pour autant que nos Irish prennent la grosse tête: les paroles de leurs chansons sont sans grosses prises de tête, les artifices ne sont pas de rigueur ici et on se dit que c'est tout aussi bien !
Intro menée par des guitares inquiétantes et une cadence oppressante avec Cigarettes In The Theatre, avant de nous balancer vers quelque chose de tout à fait envoûtant, accompagné d'un chant tout aussi absorbant.
Come Back Home semble être un titre bien taillé pour le dancefloor, tout comme la plupart des autres chansons de cet album. D'où la ressemblance quasi troublante avec nos français de Phoenix. Et là on sent que l'afrobeat a visiblement atteint la seconde rive de la Manche, sauf que contrairement aux très friands Vampire Weekend, on fait dans la parcimonie et on électrise le tout.
Leur premier single, Do You Want It All est une petite merveille pop loin d'être chancelante et qui aura eu le mérite de créer le buzz là il était bon de le trouver.
Avec un nom comme This Is The Life, on s'attendait sans doute à mieux qu'à ce titre au final décevant avec son refrain un tantinet redondant mais qui n'en demeure pas pour autant mauvais.
L'un des titres dont on est certainement le plus gourmand est indéniablement Something Good Can Work, morceau ultra guinchant malgré sa légèreté tant dans la mélodie que dans le chant du rouquin Alex Trimble. A ce moment vous n'avez pas même le temps de respirer car on vous sort un I Can Talk qui se charge de vous donner une bonne claque. Le clip, lui, prend des airs de Heartbeat de Late Of The Pier, bien que nettement moins barré.
D'une fraîcheur imparable et surtout contagieuse, on se retrouve vite entraînés par le très bon Undercover Martyn dont le charme réside dans ses riffs jouissifs et son rythme endiablé.
Dernière chanson assurément faite pour être un tube, What You Know constitue le dernier chaînon de la triade avec ses deux prédécesseurs.
Il semblerait que l'on puisse retrouver un peu de répit grâce à Eat That Up, It's Good For You jusqu'à son final avec accélération électro fort attrayante avant de se terminer et de nous laisser découvrir le dernier titre, You're Not Stubborn, qui reflète bien l'esprit général de l'album.
Pour conclure, on est conquis par cet album faisant partie des plus attendus de l'année 2010, résolument adolescent et sur lequel on retrouve bien la griffe du nord de part notamment une certaine ressemblance avec Franz Ferdinand. On a affaire à un groupe à pop songs tout à fait délectables, et au potentiel addictif très élevé.
The Cat Claw
Un de ces albums qu'on écoute de long en large en appréciant chaque note.
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