Quelques jours auparavant, malgré tout la bonne volonté du monde, on n'avait tout de même pas pu résister à écouter le titre White Sky, déniché on ne sait trop où. Après Horchata, puis le très bon single Cousins, ce titre semble tout à fait dans le même esprit que le premier album éponyme du groupe, bien qu'on sent déjà que l'afro pop de nos cinq new-yorkais a été quelque peu électrisée.
Tâche épineuse que de sortir un album à la hauteur pour nos vampires préférés, lorsque l'on a démarré avec un opus aussi divinement frais que le leur !
Bref décryptage de cette mission menée à bien en 10 titres.
Et on débute par Horchata, titre pêchu, aux percussions et aux choeurs délicieusement exotiques. La voix d'Ezra Koening, toujours aussi cristalline, se laisse suivre avec émerveillement.
On saura également apprécier les refrains scandés par un Ezra visiblement en proie à l'agitation sur White Sky, le tout accompagné par une mélodie délicate, et portée par une batterie qui fait des ravages - dans le bon sens du terme, cela va s'en dire.
Le très bon Holiday poursuit avec une rythmique électronique bien loin d'être désagréable. Guitares légèrement saturées, on se retrouve encore emportés par l'énergie d'un chant consciencieusement excentrique.
California English : une fois de plus, une batterie ainsi que des sons alertes dont on ne se lasse pas... Ou si. On commence tout de même à peu à s'ennuyer à présent.
Et ce n'est pas Taxi Cab qui va nous sortir de notre sommeil ! Bien qu'agréable, cette chanson qui peut nous rappeler certains passages de l'excellent The Kids Don't Stand A Chance, est moins propice aux trémoussements qu'à l'ennui.
Et il nous apparaît alors que le disque renaît, Run accourt ( vous aurez noté le jeu de mot absolument pas risible ) au bon moment; à tel point que l'on se demande si l'on n'aurait pas trouvé les New Order de la nouvelle décennie!
Le single Cousins nous rafraîchit un peu la mémoire, afin de nous rappeler que Vampire Weekend est avant tout ce groupe capable de donner naissance à des perles pop dansantes à volonté.
Mais on retombe soudainement de notre nuage bien confortable, pour laisser nos oreilles écouter les sortes de petites clochettes de Giving Up The Gun, puis une rythmique et une mélodie assez lassantes et bien tristes.
Titre qui se veut sans doute lui aussi expérimental, Diplomat's Son, est intrigante mais ne parvient pas à nous faire rentrer dedans, et ni les choeurs, ni les claviers ne vont pour arranger le tout.
Certainement un des plus beaux titres de l'album, I Think Ur A Contra démarre en douceur, avec un chant tantôt murmuré, tantôt vous prenant jusqu'aux entrailles, ou les deux. Le tout pour poser une atmosphère tout en douceur, d'une beauté évidente. Merveilleuse clôture.
Mais ce Contra aurait peut-être été mieux reçu si tous les titres avaient été dans la même veine que ce dernier titre, afin que celui-ci ne représente qu'une excellente synthèse de ce second album.
California English : une fois de plus, une batterie ainsi que des sons alertes dont on ne se lasse pas... Ou si. On commence tout de même à peu à s'ennuyer à présent.
Et ce n'est pas Taxi Cab qui va nous sortir de notre sommeil ! Bien qu'agréable, cette chanson qui peut nous rappeler certains passages de l'excellent The Kids Don't Stand A Chance, est moins propice aux trémoussements qu'à l'ennui.
Et il nous apparaît alors que le disque renaît, Run accourt ( vous aurez noté le jeu de mot absolument pas risible ) au bon moment; à tel point que l'on se demande si l'on n'aurait pas trouvé les New Order de la nouvelle décennie!
Le single Cousins nous rafraîchit un peu la mémoire, afin de nous rappeler que Vampire Weekend est avant tout ce groupe capable de donner naissance à des perles pop dansantes à volonté.
Mais on retombe soudainement de notre nuage bien confortable, pour laisser nos oreilles écouter les sortes de petites clochettes de Giving Up The Gun, puis une rythmique et une mélodie assez lassantes et bien tristes.
Titre qui se veut sans doute lui aussi expérimental, Diplomat's Son, est intrigante mais ne parvient pas à nous faire rentrer dedans, et ni les choeurs, ni les claviers ne vont pour arranger le tout.
Certainement un des plus beaux titres de l'album, I Think Ur A Contra démarre en douceur, avec un chant tantôt murmuré, tantôt vous prenant jusqu'aux entrailles, ou les deux. Le tout pour poser une atmosphère tout en douceur, d'une beauté évidente. Merveilleuse clôture.
Mais ce Contra aurait peut-être été mieux reçu si tous les titres avaient été dans la même veine que ce dernier titre, afin que celui-ci ne représente qu'une excellente synthèse de ce second album.
The Cat Claw
C'est drôle, mon passage préféré de l'album (l'enchaînement Giving Up The Gun / Diplomat's Son), c'est les 2 seules chansons dont tu dis un peu de mal, enfin, ça me rassure un peu, après avoir vu qu'on avait à peu près la même review pour Fall Be Kind, je m'inquiétais un peu (non pas que tu ais mauvais goût, juste que si on était tous d'accord tout le temps, on pourrait pas se battre et ça serait triste)
RépondreSupprimeret toi tu aimes te battre c'est bien connu !
RépondreSupprimerjolie review championne et collaboratrice!
Oui, un peu trop d'ailleurs, j'ai voulu aller me battre avec des abrutis sur un groupe facebook, bah ils ont pas été fair play, ils m'ont juste viré
RépondreSupprimerIls ont fait une jolie performance sur l'émission du Grand Journal hier !
RépondreSupprimerEnidnama