Mirror Mirror - Ghinzu

Fin Mars 2009 : La sortie, tant de fois repoussée, du troisième opus de Ghinzu, Mirror Mirror, est cette fois bien réelle.

Forts de deux respectables albums, les Belges de Ghinzu n'avaient pas le droit à l'erreur et ils s'en sont plutôt bien sortis. On démarre très fort avec Cold Love qui vient nous prendre par les tripes pour une introduction des plus parfaites : Ghinzu nous revient toutes guitares dehors et si les claviers sont discrets ils sont cependant bien mis en valeur par la voix de John Stargasm. Le titre pétille sur plus de quatre minutes avant de nous laisser nous émerveiller par Take It Easy. Véritable chef d'oeuvre de l'album, le morceau est chargé en émotions qui viennent tant de la voix touchante de John que de l'ambiance de petit film indépendant apportée par les musiciens. Tantôt agitée, tantôt calme, la chanson résume parfaitement une relation amoureuse : "Take it easy .. and let it go".

Avec Mother Allegra on entre dans une ambiance religieuse, comme un enterrement, mais qui s'éteint un peu rapidement. On aurait pu le regretter si le morceau n'était pas suivi de l'éponyme, Mirror Mirror, avec lequel on décolle lentement avant d'atteindre les sommets. Sur ce morceau là, les Ghinzu nous emmènent haut, très haut et nous assènent d'un refrain émotionnellement violent : "Why don't you kill, Why don't you kill, Why don't you kill me now ?" (entre autres).

The End Of The World dure moins de quatre minutes pourtant on a l'impression de passer une éternité avec la voix de John si bien accompagnée par ses comparses musiciens et cette fin du monde n'a pas l'air si triste puisque le morceau sonnerait presque pop sur certains passages.


This Light est bien plus calme, comme pour digérer les six précédentes chansons, plus énergiques. This War Is Silent s'inscrit dans un rythme haché surplombé par la magnifique voix apeurée de John et des choeurs essentiels à l'unité du morceau. Joy, Success, Happiness prouve encore une fois l'efficacité du groupe avec son ambiance sombre et une voix qui tend vers le métal.

Birds In My Head est un titre bien étrange qui rappelle l'ambiance des albums d'Archive. Avec Kill The Surfers on retrouve toute l'énergie du groupe avec un refrain crié qui nous laisse retomber sur un instrumental tout aussi criard et plaisant.



Enfin, on s'évade avec Interstellar orgy, titre très aérien qui nous fait planer bien haut et on ne se rend pas compte que c'est déjà la fin ! Cette fin est difficile mais on est fier de s'apercevoir que l'identité de Ghinzu est désormais bien présente. Après deux albums au potentiel énorme, les Belges nous livrent cette fois une véritable merveille qui marqua 2009.

Jessyka

2 commentaires:

  1. TAKE IT EASYYYY <3

    Je n'y avais pas pensais, mais en te lisant ici, je trouve que le parallèle avec Archive est tout à fait justifiée, ouais, c'est bien trouvé!

    Jolie Review ma Fille.

    Enidnama

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  2. j'adore Ghinzu.
    je les ai vus aux Eurocks et pas beacuoup de monde ne bougeait, dommage. moi j'étais comme en transe sur "blow". puis il y a eu coupure de courant pendant "do you read me?" et du coup ils ont du arrêter le concert. tristesse. pourquoi je raconte tout ça je ne sais pas, mais voilà, Ghinzu. "The Dream maker" est belle.

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