Retour en Janvier 2009 : La mode british tend vers un rock fluo et électro reprit par la mode et les médias. C'est à ce moment là que sort le premier album des White Lies, un groupe en marge de leurs camarades fluorescents. En effet, le son des White Lies s'apparente plutôt à celui des Editors ou d'Interpol mais la comparaison la plus gratifiante reste Joy Division.
Le pari du groupe était risqué, ressusciter la new-wave torturée à une époque qui ne s'y prêtait pas c'était quasiment l'assurance d'un échec. Mais, on le sent dès la première minute de Death, les White Lies ne sont pas du genre à vouloir attirer un large public. Pour eux la musique semble être un moyen de se libérer et de panser leurs plaies. Le rythme est haché alors que la voix d'Harry McVeigh nous fait du bien en continu. Cette légère opposition rappelle Joy Division même si la voix d'Harry sonne moins mature ce qui donne une dimension de torture adolescente à l'album.
Uniformes
To Lose My Life est chargé en émotions. On fait abstraction du fait qu'Harry chante accompagné de ses comparses musiciens car c'est comme s'il nous racontait son histoire à l'arrière du bus et éclatait en sanglots à chaque "Let's Grow Old Together And Die At The Same Time".
Les White Lies semblent vouloir jouer avec notre coeur à force de crescendos endiablés et le mien se décroche à chaque fois qu'Harry monte dans les aigus : c'est un fait , sa voix spectrale me fait trembler.
E.S.T s'accorde parfaitement avec la pochette de l'album : un paysage sombre et industriel dont les couleurs se déclinent au fil des "I hope you, remember me / I hope you, never pretend for me".
Si la mort est omniprésente sur cet album on espère que ce n'est qu'un début et que les romances tourmentées du trio les emméneront encore loin.
Jessyka
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