Swedish Love Part II : Dance with Mando Diao
Vous rappelez-vous février 2009 ? C'est à ce moment là que les Mando Diao ont frappé avec Give Me Fire, alors qu'on était encore sous le choc du dernier Franz Ferdinand. Je l'écoute pour la première fois avec une grande précaution, toute émerveillée que j'étais par Never Seen The Light Of Day, leur précédent opus sorti en 2007. Ils nous avaient livré deux ans auparavant un album apaisant & avaient laissé leur style garage de côté, chose surprenante mais pas désagréable.
L'album se révèle être le plus accessible de tous et représente la parfaite synthèse de tout ce qu'ils avaient pu faire avant, un savant mélange de garage, pop-rock aux accents britanniques et de balades-rock-pour-longues-soirées-d'hiver.
La galette s'ouvre sur Blue Lining White Trenchcoat, titre résolument garage avec batterie à l'appui. On retrouve avec plaisir les voix pop de Gustaf et punk de Björn qui se mêlent à ravir et qu'on retrouve peut-être un peu plus travaillées que sur les titres garage d'Ode To Ochrasy.
On enchaîne avec Dance With Somebody , titre étonnant aux dimensions tubesques. On ne s'étonnera donc pas de l'entendre, quelques mois plus tard, sur les radios françaises.
Le refrain ravageur de DWS vous reste dans la tête lorsque Gloria commence, qui vous fait ouvrir grand les yeux & la bouche tant la voix de Björn s'approche de la perfection. Le titre aurait pu sortir quelques décennies auparavant et figurer sur la bande-son d'un film de la même époque. On retrouve d'ailleurs cette dimension cinématographique dans le clip, encore une fois très réussi.
On enchaîne avec le titre le plus séducteur de toute leur carrière : High Heels. C'est cette fois la voix de Gustaf qui fait des ravages, magnifiquement accompagnée par ses comparses musiciens qui apportent le nécessaire pour faire de ce titre un jeu de séduction réussi.
S'en suit Mean Street, qui nous transporte dans le temps et l'espace. Pendant plus de 4 minutes on se retrouve dans Londres, à l'époque des Beatles et de la pop illicite.
On retrouve une dimension cinématographique sur Maybe Just Sad qui en 4:05 chrono nous raconte une histoire difficile. On est bien loin des paroles faciles de la plupart des groupes ("Lord I'm aching so hard / To see this world /Full of anger, hate and empty words").
L'instrumental A Decent Life apaise et fait baisser notre rythme cardiaque avant de reprendre avec l'éponyme Give Me Fire, titre aux qualités vocales encore une fois reconnaissables mais auquel je ne réussis pourtant pas à m'attacher.
Crystal rappelle Not A Perfect Day sur le précédent opus et on se plaint pas de la découverte d'une telle ballade, à écouter à chaque coup de blues.
Sur Come on, Come on on retrouve le groupe comme sur les premiers albums, garage à souhait et ivre de jeunesse.
Go Out Tonight nous montre en un morceau ce que le groupe est capable de faire avec une parfaite alternance des voix tantôt calmes, tantôt énervées de Gustaf & Björn.
On s'énerve & on fait péter la vaisselle sur You Got Nothing On Me, titre parfait pour les ruptures et autres coup de gueule.
The Shining surprend par son ton à la fois dansant et apaisant.
On reste sur une bonne surprise, content de s'en être encore une fois pris plein la gueule et d'être passé du rire aux larmes, d'une danse frénétique à une pause café+cigarette en quelques accords.
Jessyka
Je suis fière de t'avoir transmis l'amour de Mando Diao.
RépondreSupprimerJolie review!
hmm tu donnes envie d'écouter ça en tout cas :)
RépondreSupprimerje vais m'y pencher..