Une soirée à la galerie Le Mat avec Adolf Hibou et ATTIC TED – 24 Juin 2013

Adolf Hibou
Depuis que la galerie Le Mat à ouvert depuis décembre 2012 place St Roch à Montpellier ; Marjorie Accarier et Nils Bertho ne cessent de nous surprendre avec leurs vernissages-concerts, riches en découvertes et en échanges. 

Ce soir là je m'y rend donc certaine de passer un bon moment et je découvre le premier concert du groupe de Nils : Adolf Hibou . Ça envoie du bon rock retentissant, dans une mise en scène déguisée avec projection vidéo. Maël à la batterie pour la tachycardie, Bruno à la guitare vibrante pour les convulsions et Nils au chant avec ses ailes d'ange pour l'épilepsie. Après cela petite pause durant laquelle j'entend parler d'un musicien Texan qui risquerait fort de nous surprendre, conversation que l'on déroule les yeux rivés sur les sérigraphies et éditions sur le thème Tender & Brutal


A ce moment là on ne sait pas encore qu'on va se prendre une claque, mais lorsqu'on entend un peu de son venant du sous-sol, on y retourne et on se retrouve face à un homme seul, portant un masque en carton d'un personnage
tout droit sorti de son imagination, entouré de boitiers électroniques,  d'un petit synthé et d'une guitare. Il se présente : Attic Ted, from Texas. Il est là non seulement pour sa performance, mais précise vouloir partager et créer un échange avec nous ce soir. Dès les premières notes envoyées au synthé on pense au Lo-Fi des 90's. La partie rythmique démarre puis commence puis la guitare. Et lorsqu'il commence à chanter nous sommes expédiés pour un long voyage! L'homme commence à s'animer derrière le masque en un jeu de scène surprenant.

Attic Ted
Son chant est une histoire noyée par la saturation de sa voix et son flot rapide. Je ne sais plus où je suis mais je me sens comme un enfant qui découvre l'Espace. En une fraction de seconde il change de masque et nous présente son deuxième personnage. Il jonglera entre les deux durant tout le concert, comme un duo. Entre chaque morceau il prend le temps de discuter avec nous et de nous raconter ce qui va suivre entre les histoires d'amour de Batman, des petits bouts de Texas et la Deuxième Guerre Mondiale. Et quand il prend sa « gameboy qui fait du bruit » et qu'il s'agite comme un manitou en faisant des sons de science fiction, on ne sait plus si nous sommes dans un dessin animé, au théâtre, dans un ancien cirque ou dans un film lugubre. Je crois que c'est un peu tout ça à la fois...Et si quelques zombies ou autres créatures venues d'ailleurs s'étaient mises à danser avec nous, je n'aurai pas vraiment été surprise. 

Lisa
Photos : LiseAlco

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