LE CLIP DE LA SEMAINE #46


Habituellement, les gens voient Paris par le prisme de la Tour Eiffel et de ses centaines de chinois appareillés, du Louvre où l'on croirait parfois qu'il n'a été construit que pour accueillir la Joconde et de la Seine qui coule sous le Pont Mirabeau (c'est Apollinaire qui l'a dit en premier, pas Marc Lavoine). Avec La Femme, qui a décidé d'illustrer son titre Paris 2012 dans un clip auto-réalisé, on découvre une vision bien différente de la ville, même si les clichés ne nous quittent jamais (le bon petit français avec sa moustache et sa baguette sous le bras). Le groupe nous montre que lorsque la ville est déserte, les grands espaces inanimés, ce Paris que l'on croyait si gai (merci Marcel et son accordéon) devient le théâtre de l'apocalypse, ou se prête particulièrement bien au jeu du moins ! Eh oui, avec La Femme, la capitale française peut devenir aussi sombre que son métro. Et puis il faut avouer qu'il nous prend aux tripes ce clip, dès la rencontre de deux gangs à l'esthétique soignée d'ailleurs, car lorsque le rythme du morceau accélère, notre cœur le suit et s'y adapte effrontément ! Vous aurez beau le regarder en boucle, ça fout toujours les chocottes !


Tout ça pour dire que l'on a bien hâte de voir le groupe sur la scène de Victoire 2 en compagnie de Mustang le 20 Avril prochain pour une soirée qui aurait pu s'appeler "In French, Please". Car les deux groupes manient parfaitement la langue et leur phrasé colle à merveille à leur musique, pourtant si différentes. En effet, si La Femme évolue dans un univers cosmique et cinématographique, Mustang se raccroche à la réalité contemporaine et au passé. En témoigne le clip de Tabou aux accents 50s mais aux paroles terriblement 00s. On apprécie l'esthétique du clip où les paroles entrent dans le cadre de l'écran et on se réjouit de voir bientôt ça en live.Le petit chien et l'alligator en moins, fort heureusement.





Jessyka

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