At Echo Lake - Woods


Après l'accueil chaleureux qu'avait reçu leur dernier album, les Woods étaient bien obligés de frapper fort avec leur prochain opus. Et bien c'est un pari réussis puisqu'ils nous offrent avec At Echo Lake, un album puissant et tout en paradoxes.

En effet, l'album est accrocheur et laisse, dès la première écoute, une sensation de déjà vue, comme si on connaissait l'album depuis toujours. Mais il ne s'agit pas d'une redite des précédents albums, seulement une ambiance cinématographique qui se décline sur les onze titres de l'album.

Le travail fait sur la voix est énorme : c'est une vraie discipline que Jeremy Earl développe avec professionnalisme. Cette voix contraste avec la musique qui a l'aspect de prises improvisées mais les deux communient étonnamment bien et lorsque la voix est à son plus haut point, la musique suit (Blood Dries Darker, From The Horn, I Was Gone).

Sur Suffering Season tout est psychédélisme : autant la voix que la musique tandis que des morceaux comme Time Fading Lines nous apaisent, rappelant les Fleet Foxes. La perle de l'album est sans aucun doute Morning Time, le morceau le plus court qui réussit pourtant à se détacher de la masse compacte que forme l'album pour nous délecter de son euphorisme.

Avec ce cinquième opus de Woods, on voyage à travers le temps et l'espace pendant trente minutes d'une musique paradoxale qui nous fait redécouvrir les Fleet Foxes de l'été.

1 commentaires:

  1. j'ai acheté le vinyle mais j'ai pas encore eu l'occasion de l'écouter
    bon tout ça pour dire que sur le même label il y a le disque de Real Estate sorti en fin d'année dernière qui est très beau, et en plus parfait pour l'été!

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