Beat The Devil's Tattoo - Black Rebel Motorcycle Club

Après deux ans d'attente les Black Rebel Motorcycle Club nous reviennent aujourd'hui avec un nouvel album répondant au doux nom de Beat The Devil's Tattoo. Leur précédent opus The Effects of 333 avait été diffusé exclusivement sur internet. Pour leur septième opus ils reviennent à des méthodes de production normales, on vous invite donc à mettre cet album en votre possession.
 On reste dans le même esprit que pour les précédents opus, pourquoi changer une recette qui marche ? Le début est convaincant avec un Beat The Devil's Tattoo entraînant dont on retient vite les paroles, pour le côté tubesque, suivit d'un Conscience Killer qui porte bien son nom. La bête fait l'effet d'une bombe, plus énergique et brouillonne que ce a quoi ils nous avaient habitués tout en restant dans l'ambiance gang de motards et rock'n'roll mise en place dans chacun de leurs albums. Bad Blood rappelle les titres les plus calmes de Baby 81, rien de nouveau donc mais le titre se laisse écouter et les BRMC nous transportent.
Les trois premiers titres sont donc une réussite mais le groupe se contente par la suite de reproduire le même schéma : des titres énergiques marqués par leurs riffs (War Machine, Mama Taught Me Better), des ballades qui prennent parfois des airs de country (Sweet Feeling, The Toll) et on finit par se lasser surtout quand arrive l'enchaînement d'Aya et Shadow's Keeper où les guitares sont trop lourdes pour qu'on prenne vraiment du plaisir à les écouter.

Les Black Rebel Motorcycle Club ont donc produit un album qui a du potentiel mais un peu trop répétitif pour être vraiment bon. Quelques perles s'y glissent quand même : Conscience Killer, Sweet Feeling et Long Way Down sortent vraiment du lot et nous amèneront à réécouter l'album malgré tout.


Jessyka

1 commentaires:

  1. pas de commentaires sur le BRMC! je me dois de réparer ça!
    je suis plutôt d'accord avec toi, sur cet album ils ne prennent pas trop de risques et reprennent ce qu'ils savent faire (et bien)
    Donc ça s'écoute avec plaisir, mais sans être transcendant non plus.

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