THE INVITATION TO THE VOYAGE - EUGENE MC GUINNESS


Pour bien commencer cette semaine estivale, rien ne vaut la découverte du tout nouvel album d'Eugene McGuinness. Empruntant son titre à Charles Baudelaire, le songwritter anglais fait de cet adage de poète maudit un synonyme de grand album pop.

Si le troisième album est souvent considéré dans le jargon musical comme l’album de la maturité, Eugene McGuinness semble vouloir en faire étalage à travers dix titres brillamment produits et agencés.
Avec des mélodies à la fois frappantes et touchantes, Eugene dévoile des pop songs d’une efficacité brute où l’on passe du rire aux larmes d’un couplet rafraîchissant à un refrain languissant. Sa voix de crooner accompagnée quand il le faut de trompettes et de violons nous apporte les tubes massifs que l’on attendait.
Exemple avec Thunderbolt qui mixe toutes les influences du jeune compositeur dans un morceau véritablement unique et touchant, très loin des chansonnettes acoustiques qu’il a un jour composées.



Cet album divers et cohérent s’éloigne de la facilité d’écriture qui caractérise la pop contemporaine pour livrer à ses auditeurs une finesse d’un autre âge qui en fait l'un des grands disques pop de l'année en cours.
La preuve avec Harlequinade qui ouvre l’album dans un exercice de séduction très groove qui ne manque pas de nous donner envie de déguster le reste de l’album.


 L'on pourrait vous détailler la magnificence de chacun des titres de cet album mais notre objectivité risquerait de s'épuiser peu à peu. L'on conclura donc tout simplement en vous disant qu'il s'agit là d'un de ces albums étiquetés "à écouter absolument".

Jessyka

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