Stir The Blood c'est le troisième album du groupe américain The Bravery. Parmi leurs influences ils citent Duran Duran, les Cure, Joy Divsion : bref, que du lourd. On dit souvent qu'ils sont les rivaux des Killers, que je n'apprécie pas vraiment (excepté leur reprise de Shadowplay de Joy Division) , je n'étais donc pas vraiment impatiente d'écouter les braves.
Stir The Blood s'ouvre sur Adored et je me rend compte que la comparaison The Bravery/Killers vient certainement de la ressemblance entre la voix du chanteur et celle de Brandon Flowers. Le morceau invite à se trémousser et n'est pas désagréable à l'oreille, elle me rappelle 84 de Nude (groupe de power pop californien).
On enchaîne avec Song For Jacob titre un peu mystérieux à l'ambiance White Lies . J'apprécie de plus en plus la voix de Sam Endicott et me laisse charmer par cette pop un peu trop forte en guitare et en claviers pour être pure.
Slow Poison fait son petit effet. La progression de la chanson fait penser au chemin du poison (ou de la drogue..) dans le corps. Malheureusement on ne trouve pas vraiment l'apogée de la chose ce qui rend le morceau un peu moins intéressant.
Hatefuck sent la colère à plein nez et je vous la conseille si vous avez besoin de vous défouler, avec ou sans raison apparente.
I am your skin est LA love song de l'album. La voix désespérée de Sam et le rythme enjoué donnent un contraste plaisant.
Retour au calme avec She's so bendable, qui invite au repos et au bain chaud avec l'album à porté de main.
Avec The Spectator on entre dans une dimension plus sombre qui s'enchaîne pourtant bien avec la très dansante I Have Seen The Future (comme quoi le futur doit pas être si mal que ça).
Le titre le plus rock'n'roll de l'album est définitivement Red Hands And White Knuckles qui est a mi-chemin entre un son électro rock et les White Lies.
Jack-O'-Lantern Man dépote avec ses guitares persantes et on continue dans le trip rock'n'roll.
Les Bravery nous quittent sur un titre très calme Sugarpill, comme un signe d'adieu. Mais on espère que ce n'est qu'un au revoir car après avoir libré un tel album (dansant, vocalement surprenant et mieux que les Killers) on va pas les lâcher comme ça.
Sortie le 1er décembre !
Jessyka
Ahah j'adore le titre, "review de l'instant" sans même trop savoir pourquoi.
RépondreSupprimerSuperbe review!
RépondreSupprimer(si slow poison ne t'as pas convaincu.. essaie le remix des 66'60's http://4.ly/DJ dsl pour la pub mais on peut pas l'écouter ailleurs ou presque, à ma connaissance)