tag:blogger.com,1999:blog-75384694017580587802024-03-13T11:03:12.781+01:00Take A Drag Or TwoMusique et Art Contemporain pour la pause cigaretteJessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.comBlogger422125tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-46803319347360627892014-11-09T14:22:00.000+01:002014-11-09T14:22:39.001+01:00Thomas Ducrès, la culture à rebours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMvKoBUXLMFzq8EpPzKgeQ8ws452x1S6BxjEYVeK0bHC_sqB0oAk8GWeEqMs9bsSzp1yoxbuETidk54sX_mTtxpfBB3lkRGczkOxNM-sBOGqz7iqOpacddViavRMH35XiYcwWovAeRs7A/s1600/DSCF5525.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMvKoBUXLMFzq8EpPzKgeQ8ws452x1S6BxjEYVeK0bHC_sqB0oAk8GWeEqMs9bsSzp1yoxbuETidk54sX_mTtxpfBB3lkRGczkOxNM-sBOGqz7iqOpacddViavRMH35XiYcwWovAeRs7A/s1600/DSCF5525.png" height="400" width="225" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
La presse culturelle et l’industrie du disque sont en crise ? Peut-être pas du côté de la contre-culture si l’on en croit Thomas Ducrès, heureux papa du site, magazine culturel et label indépendant Gonzaï. Monomaniaque et perfectionniste, celui qui se fait appeler Bester Langs croit à la théorie du peut mieux faire.</h3>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Thomas Ducrès a un parcours de rock-critic atypique. Non, la musique n’a pas changé sa vie au début de l’adolescence, faisant de lui un collectionneur de vinyles obscurs et un ado rebelle. Sa culture musicale repose sur “une série de hasards”, comme il se plaît à le raconter. Alors qu’il avait seize ans et nourrissait sa passion pour le basket à grand coups d’entraînements, il s’aventure au rayon culture d’un supermarché. Il y entend un disque de Polnareff, s’étonne : “Putain, c’est vachement bon” et se prend alors d’une passion folle pour l’artiste. Son obsession passe alors des paniers de basket à la constitution de sa petite discothèque au fil de ses aller-retour à la mediathèque du coin. </span><div>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Cette passion pour la musique ne devient pourtant pas tout de suite son métier. Après son passage à l’école de journalisme et de communication d’Aix-Marseille, il s’en va accomplir ses rêves de gosse à la capitale. Ils s’évanouissent rapidement dans une vie de cadre bien rangée mais peu adaptée à cet homme de pulsions. Lui qui a besoin de sentir le stress chauffer le sang dans ses veines pour se sentir vivant. <b>“S’il n’y a pas de challenge, ça m’emmerde”</b>, argue-t-il tel un leitmotiv, sans ressentir le besoin de préciser qu’il entend par là un challenge créatif et non des défis de productivité imposés aux cadres d’aujourd’hui. </span></div>
<div>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">A mesure que ses vieux rêves lui échappent, le jeune cadre dynamique se plaît à rêver d’une autre vie. Il en prend le chemin à 27 ans en intégrant l’agence de communication Ivox. Il fait la promo de groupes indé, écrit sur la musique et, très vite, lance <a href="http://gonzai.com/" target="_blank">Gonzaï</a>. A l’origine, ce devait être un “truc fun sans grande ambition” mais, par la force du talent ou du hasard, la drôle d’équipée réunie au lancement empruntera une toute autre voie.</span></div>
<div>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Plus fondateur que rédac’ chef, il est réellement<b> “un rassembleur de talents qui a un grand respect de l’indépendance et de la liberté”</b> selon Jeremy Leclerc, ancien pigiste du site. Ce fonctionnement très libre, Thomas Ducrès l’explique par sa volonté, au lancement du site, de <b>“créer un clan, des relations qui durent”</b>. </span></div>
<div>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Sept ans après le lancement du site, c’est une famille d’une quarantaine de personnes qui se réunit dans les locaux du 10ème arrondissement pour des conférences de rédaction qui tournent autour des deux aspects du site : le culte et le défrichage. Regarder autant en avant qu’en arrière, c’est ce qui fait l’originalité de Gonzaï. Cette vision, on la comprend en se confrontant à ce fondateur monomaniaque. Il est autant l’ado passionné aux yeux et aux oreilles rivés sur les grands noms du rock que l’appréciateur expert d’une contre-culture qui n’en finit jamais de se renouveler.</span></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-18002139516560888362014-10-30T16:24:00.001+01:002014-10-30T16:24:27.647+01:00ATRABILLIE #12 : THE EX<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3qkmeFLPiogWnDH673ooOtHNrFUENtOc3NaKxuq0Sa0FS4cg9ckC7F2lA3GopsOJyGLoPYadmE2Rpd-2LBwCeIOeqBiK36UE7qVpMoTjsxz8zvt-IP1Nn0rSSxNizg9rlEMaFyl94Fg/s1600/wroclaw.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3qkmeFLPiogWnDH673ooOtHNrFUENtOc3NaKxuq0Sa0FS4cg9ckC7F2lA3GopsOJyGLoPYadmE2Rpd-2LBwCeIOeqBiK36UE7qVpMoTjsxz8zvt-IP1Nn0rSSxNizg9rlEMaFyl94Fg/s1600/wroclaw.jpg" height="400" width="260" /></a></div>
<h3>
<div style="text-align: center;">
The Ex - Pleased to meat you - sur l'album Blueprints for a Blackout - Pig Brothers Prod - 1984</div>
<div style="text-align: center;">
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<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Morceau choisi pour son succulent jeu de mot, et sa basse. The Ex est un groupe Néerlandais formé en 1979 à Amsterdam, dans un style post-punk à tendance jazz voire expérimental. On y retrouve Andy Moore qui vient du groupe Dog Faced Hermans. Alors bon, certes ils ont sortis 22 albums, et sont plutôt connus dans le milieu punk, mais tout le monde ne connait pas. <i>Please to meat you</i> t'entraine dans une cave un peu sombre et il se peut que tu trembles un peu, mais c'est pour ton bien.</div>
</h3>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="//www.youtube.com/embed/gWYLCi48kcQ" width="640"></iframe></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-95899071930810612014-10-13T12:31:00.000+02:002014-10-13T12:31:19.857+02:00ATRABILLIE #11 : THE VIPERS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://home.unet.nl/kesteloo/vipers.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://home.unet.nl/kesteloo/vipers.jpg" height="237" width="320" /></a></div>
<br />
<h3 style="text-align: center;">
The Vipers - Now I Remember - sur l'album Outta the Nest - 1984</h3>
<h3>
The Vipers est un groupe de new wave Irlandais des années 80, pouvant aussi avoir un rapport au punk selon les morceaux. J'ai choisi celui-là pour sa mélodie, qui respire les années 60-70. A écouter en voiture l'été.</h3>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="480" src="//www.youtube.com/embed/y1-GM_wKTqA" width="640"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-23619167634686206622014-10-05T14:22:00.000+02:002014-10-05T14:22:03.909+02:00ATRABILLIE #10 : NATUR<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.earache.com/bands/natur/naturcouch.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.earache.com/bands/natur/naturcouch.jpg" height="253" width="400" /></a></div>
<h3>
<div style="text-align: center;">
Natur – Spider Baby - 2010 - The Year is One Records</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Oué du Métal de Brooklyn ! Le groupe Natur fait ses débuts avec plusieurs Ep dont Spider Baby, petit trésor énergique. Ils se démerdent tout seuls, ont produit leur première demo, leur visuel tout ça, tout ça. En tout cas, ce morceau s’écoute en boucle et en bougeant près des murs.</div>
</h3>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="480" src="//www.youtube.com/embed/7-Oq-50Ayok" width="640"></iframe></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-89116264130723455492014-09-25T19:41:00.003+02:002014-09-25T19:41:34.652+02:00ATRABILLIE #9 : HEAVENLY<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://decaonline.com/heavenly/h3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://decaonline.com/heavenly/h3.jpg" height="220" width="400" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
Heavenly – Atta Girl - sur l’album P.U.N.K Girl -1993 - Sarah Records</h3>
<h3 style="text-align: center;">
Coucou la Twee-Pop, les années 90, retenez les couleurs de cette pochette douteuse et écoutez cette jolie chanson légère bien qu'un peu féministe.</h3>
<div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="480" src="//www.youtube.com/embed/NtjQiooqwsc" width="640"></iframe></div>
</div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-11491098851238150532014-09-19T19:36:00.001+02:002014-09-19T19:36:11.888+02:00ATRABILLIE #8 : BUNALIM<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQH6Sr-U6Ka0y9Tw4YOIqI0ZlIPLcKyhXzPXNnJtaPAbChvcMgVW2bR663MRe_s4vYf4ArxADZJaMzujq07KxHL_JDMcApXv_Y0BuM1auG1l5wzeKBIUSjuSxf8kGVJbCJsI7j03tI8-o/s320/Bunalimlar.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQH6Sr-U6Ka0y9Tw4YOIqI0ZlIPLcKyhXzPXNnJtaPAbChvcMgVW2bR663MRe_s4vYf4ArxADZJaMzujq07KxHL_JDMcApXv_Y0BuM1auG1l5wzeKBIUSjuSxf8kGVJbCJsI7j03tI8-o/s320/Bunalimlar.JPG" height="400" width="400" /></a></div>
<h3>
<div style="text-align: center;">
Bunalimlar – Bunalim - 1969-72</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un peu de Turkish rock aujourd’hui. A la différence du Turkish Superman, le Turkish Blues est plutôt impressionnant. Bunalim signifie « Crise » en Turc, pourtant ce morceau sent plutôt la non-violence et sa mélodie orientale nous laisse rêveurs. Pas trop d’info pour le coup, je ne sais pas lire le turc, mais leur album vaut 99£ sur ebay donc ça devait pas être des rigolos.</div>
</h3>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/poUjtYVo8m8" width="420"></iframe></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-49623688405435787402014-09-10T21:46:00.004+02:002014-09-10T21:47:32.487+02:00ATRABILLIE #7 : PENS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fensepost.com/main/images/bands/p/pens.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fensepost.com/main/images/bands/p/pens.jpg" height="240" width="400" /></a></div>
<br />
<h3>
</h3>
<h3 style="text-align: center;">
Pens – Fukufuckinfuk </h3>
<h3 style="text-align: center;">
sur l’album <i>Hey Friend, what you doing ?</i> 2009 - Destijl Records</h3>
<h3 style="text-align: justify;">
Héritières des Riot Grrrl (le titre parle de lui-même), les Pens (oué des crayons) viennent de Londres. Ce morceau, incompréhensible, fait à l’arrache nous réjouit les oreilles. C'est le petit gribouillis défouloir de 5 pages, la grosse rature énervée qui soulage la fin de la journée. Bisou au T-shirt loup.</h3>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/MJK6pU5xX70" width="420"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-69142128471040616912014-09-02T15:09:00.000+02:002014-09-02T15:09:13.009+02:00ATRABILLIE #6 : JACKSON C. FRANK<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://gonzai.com/wp-content/uploads/2014/02/artists_frank05.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://gonzai.com/wp-content/uploads/2014/02/artists_frank05.jpg" height="400" width="275" /></a></div>
<h3>
</h3>
<h3 style="text-align: center;">
Jackson C. Frank - Milk And Honey - sur l'album Blues Run The Game -1965 - Castle Music</h3>
<h3 style="text-align: justify;">
Découverte dans le film <i>Brown Bunny</i> de Vincent Gallo, pendant un travelling en voiture, <i>Milk And Honey</i> frappe lentement, en simplicité pour rester logée dans votre tête comme un souvenir personnel. A la fois très triste, elle est sobre comme le passage de l'automne à l'hiver qu'il évoque dans les paroles. Son impact est décuplé dans le film dont l'atmosphère correspond à cet état d'attente un peu fataliste.</h3>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/fO7ih6Nu3MA" width="560"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-50452249816114461652014-08-26T13:36:00.001+02:002014-08-26T13:36:12.862+02:00ATRABILLIE #5 : KAPLAN<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://eil.com/images/main/Kaplan+Kaye+-+You+Took+My+Breath+Away+-+Promo+Sleeve+-+7%22+RECORD-564100.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://eil.com/images/main/Kaplan+Kaye+-+You+Took+My+Breath+Away+-+Promo+Sleeve+-+7%22+RECORD-564100.jpg" height="400" width="395" /></a></div>
<br />
<h3>
<div style="text-align: center;">
Kaplan - <i>I Like</i> (1968)</div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<i>I Like</i> est mon trésor de Youtube. Composé par l'acteur britannique Kaplan Kaye en septembre 1968, le morceau fait partie d'une dizaine d'autres qu'il a écrits, sortis en 45t. Il n'a pas fait d'album et seulement deux ou trois chansons sont écoutables sur internet. <i>I Like</i>, c’est la chanson du printemps, quand on part sur son vélo ou les cheveux aux vents dans une voiture.</h3>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/JvhPgGCjGP0" width="420"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-25387671802153812032014-08-07T12:29:00.000+02:002014-08-07T12:29:24.004+02:00ATRABILLIE #4 : BIG IN JAPAN<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgChQIcWTBBRYayQ-15jUKQCRX13wGL5BpkvFut-gMxe8ixRLF3zUbMUND9ZCmclUL5kwwDMLkSEHl-RymcSCsw2ZrzTFiIHDgTRewtju5i4oiX0mhC09y9pN8S-KWeferN2kawGSJrtRCm/s400/big+in+japan" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgChQIcWTBBRYayQ-15jUKQCRX13wGL5BpkvFut-gMxe8ixRLF3zUbMUND9ZCmclUL5kwwDMLkSEHl-RymcSCsw2ZrzTFiIHDgTRewtju5i4oiX0mhC09y9pN8S-KWeferN2kawGSJrtRCm/s400/big+in+japan" height="398" width="400" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
Le titre <i>Nothing Special</i> de Big In Japan est un petit ovni punk de la fin des années 70. Ce groupe anglais de Liverpool est aujourd'hui peu connu bien que certains de ses membres ont fini par jouer avec Siouxsie, Frankie Goes to Hollywood ou les Slits. Big In Japan se reconnait à la voix stridente de Jayne Casey qui, sur <i>Nothing Special</i>, se teinte de mélancolie. On pense un peu aux futures Riot Grrrls qui s'en sont peut-être inspiré. </h3>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="//www.youtube.com/embed/8XwYpUho2zk" width="640"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-7231689654241268522014-07-20T15:47:00.000+02:002014-07-20T15:47:12.093+02:00THE BEST OF : FESTIVAL AUCARD DE TOURS 2014<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwydyfvI1JyKKGR2GFGBFclp09x76ajAwZcRdMWIpFo7Lep6yqLGikBNSm8mzkNSUwRmEqL7INMSbu3kuFlwUz7f-EV2jeMKphlOX6pL6U85b8SVZGp5H8YtmUH5tkbbrOUSTognewiw/s1600/012.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwydyfvI1JyKKGR2GFGBFclp09x76ajAwZcRdMWIpFo7Lep6yqLGikBNSm8mzkNSUwRmEqL7INMSbu3kuFlwUz7f-EV2jeMKphlOX6pL6U85b8SVZGp5H8YtmUH5tkbbrOUSTognewiw/s1600/012.JPG" height="166" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ça se balance sur la Plaine de la Gloriette @ Aucard de Tours</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Quand on découvre une ville, le plus croustillant est toujours d'y découvrir la jeune scène et les acteurs culturels locaux. A Tours, s'il y a un événement à ne pas manquer qui combine les deux c'est bien le festival Aucard de Tours. Organisée par Radio Béton (93.6), la 29ème édition de ce rendez-vous annuel avait pour thème "C'est quand l'Amérique ?". Beaucoup de groupes ricains au programme donc mais pas que : les formations du coin et les maîtres du bizarre musical internationaux étaient également représentés. On revient sur les meilleurs concerts de ces cinq jours.</h3>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbGWCqNjbg4BzBXDF9KGu7YE0J1ok6dufy6I4mszQ36ukJiUWw516vrW2DFAstpc80YpP2_WEe_JQouPraQOB18ZCQVO4WDM4hRWo7WC9lTcMX0DZiSAbXV7wiVB7WWHb9TpWKOCjg8Sc/s1600/055.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbGWCqNjbg4BzBXDF9KGu7YE0J1ok6dufy6I4mszQ36ukJiUWw516vrW2DFAstpc80YpP2_WEe_JQouPraQOB18ZCQVO4WDM4hRWo7WC9lTcMX0DZiSAbXV7wiVB7WWHb9TpWKOCjg8Sc/s1600/055.JPG" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une statue de la liberté punk nous informe de notre entrée sur un territoire (fictivement) américain</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le premier jour, on se rapproche fissa de l'Amérique avec le live de <b><span style="font-size: large;">Bosco Delrey</span></b>. Formation rock solaire, cinématographique au possible, elle se révèle encore plus délicieuse sur scène. Une nouvelle facette d'eux se dessine : plus rock, moins parfaite et tellement plus vraie. Quand la voix déraille on sent l'humanité qui manque légèrement sur disque. <b><i>Baby's Got A Blue Flame</i></b> est à ravir sous le petit chapiteau. </div>
<div style="text-align: justify;">
La légende ricaine continue et l'on voit plus grand avec <b><span style="font-size: large;">The Brian Jonestown Massacre</span></b>. Ambiance différente que la semaine précédente au <b><a href="http://www.tadot.net/2014/06/the-best-of-this-is-not-love-song.html" target="_blank">This Is Not A Love Song Festival de Nîmes</a></b>, le plein air leur réussit. <b>Joël Gion</b>, toujours placé au centre, prouve encore une fois son rôle de pilier au sein du groupe tandis qu'<b>Anton Newcombe</b> continue de fasciner par son talent et son jemenfoutisme scénique. Un concert mémorable qui s'écoute autant depuis les premiers rangs qu'allongé dans la pelouse ou sur les balançoires (rien de tel que de se retourner la tête pendant <i><b>Straight Up & Down</b></i>). </div>
<div style="text-align: justify;">
Toujours sur la lignée ricaine mais résolument plus jeune c'est <b><span style="font-size: large;">Vundabar</span></b> qui remporte la troisième place du podium ce soir là. Leur album, sorti en 2013, est dénommé <b>Antics</b>. Tiens tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Si bien sûr, le deuxième album d'Interpol, sorti il y a dix ans. Bel hommage si ça en est un, bien que leur musique n'ai pas grand chose à voir avec le souffle froid de Paul Banks. Carrément ricains, ils ne font pas l'effort de baragouiner quelques mots de français. Si bien que l'on ne comprend rien aux monologues que le chanteur nous adresse entre deux chansons. Qu'importe, rien que cet accent nous rapproche un peu de l'Amérique. Et c'est bien le but du festival ! Alors on se déhanche comme si on était au Paradise Rock Club de Boston où le trio a fait ses premiers pas. Ce placebo fonctionne parfaitement bien.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIwjk38u70Z52x7VKcAG70U5CqiDRsO_787jQ2WMBXWulzNz7Z8gFwBIWaCefBgyMgAvVBKrPUAY8WVvd_QCWN_W21ui70YUTgRzeUHO9As_t9uimVN8yMfDEb2mko44nRhqmCDjz0WDk/s1600/lesagamemnonz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIwjk38u70Z52x7VKcAG70U5CqiDRsO_787jQ2WMBXWulzNz7Z8gFwBIWaCefBgyMgAvVBKrPUAY8WVvd_QCWN_W21ui70YUTgRzeUHO9As_t9uimVN8yMfDEb2mko44nRhqmCDjz0WDk/s1600/lesagamemnonz.jpg" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Agamemnonz @ Aucard de Tours</td></tr>
</tbody></table>
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Le deuxième soir, <span style="font-size: large;"><b>Les Agamemnonz</b></span>, le plus ricain des groupes tourangeaux, nous ont fait vibrer sous le chapiteau. Leur rock instrumental et paradisiaque nous a transporté dans un univers digne de Tarantino. On avance dans leur live les yeux fermés, avalant les kilomètres d'une route désertique à mesure que notre tête bourdonne de plaisir et hoche en rythme, signe d'approbation de leurs errances mélodiques.</div>
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Tout va bien pour la scène tourangelle et <span style="font-size: large;"><b>Papier Tigre</b></span> nous l'a prouvé. Ça croustille de diverses émotions rock'n'rollesques, ça stimule les zigomatiques et ça se marie parfaitement avec le houblon qui coule à flots et rend nos mouvements aussi décadents que la rythmique de leurs titres.</div>
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Côté reggae de la force, Tours a aussi son petit prodige. <b><span style="font-size: large;">Biga Ranx</span></b> revenait en ses terres natales pour un live explosif. Seule ombre au tableau, la masse de (très) jeunes festivaliers présents qui ont cru que cette musique appelait aux pogos. Doucement les kids, qu'on aurait voulu leur dire, contentez-vous de vous déhancher, pet dans la main gauche, pinte de bière dans l'autre et respectez ceux qui vous entourent. Mais ce scénario ne s'observait qu'au loin, là où les sages s'étaient posés dans l'herbe. Dans les premiers rangs, on avait l'impression d'assister à une baston punk sauf que les protagonistes n'étaient autres que des hipsters qui signaient l'arrêt de mort de leur t-shirt Obey préféré. Dès la deuxième chanson, un mec s'est fait piétiner dans la foule. Tout le contraire des comportements auxquels la musique de Biga Ranx appelle. Dommage car le mec s'est littéralement démené sur scène pour assurer le meilleur live possible.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZCuNg9PFMs6fenBp0iPNeWYxJhi0BXccxK7aIZ-le7z4K5N-zPqYMTkQwc9jK0yJyTlYQuQ-kJsdsofWCdqhSbaeOQnH5-zcD6KN7q_nGpPnmTSbOaE64i0pws9PZIirYXPO5qBAEDNk/s1600/papiertigre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZCuNg9PFMs6fenBp0iPNeWYxJhi0BXccxK7aIZ-le7z4K5N-zPqYMTkQwc9jK0yJyTlYQuQ-kJsdsofWCdqhSbaeOQnH5-zcD6KN7q_nGpPnmTSbOaE64i0pws9PZIirYXPO5qBAEDNk/s1600/papiertigre.jpg" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Papier Tigre @ Aucard de Tours</td></tr>
</tbody></table>
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Là où les pogos étaient les bienvenus, et là où on a échappé aux hipsters des villages, c'est pendant le live d'<span style="font-size: large;"><b>Holograms</b></span>. Le groupe suédois est venu faire part de sa rage incandescente, la transmettre de la manière la plus frénétique qui soit et nous ramener un peu à nos émotions contradictoires de la fin de l'adolescence. Jeu guitare/basse impeccable, paroles révoltées qui suintent l'ennui de vivre et l'aspiration à ce "quelque chose de plus" qu'on a trouvé dans leur live. Une claque sinistre sur une belle gueule.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiys6EUkzzvT-sLTMnOYAgOJrEY26aiRMbqN7-SZEjlPpFXVZhlz5XwCx01EHuArTsTv4n0F_FStBFtSbbnjSvJrt-CWs2D6Wq-2VtOSdnjOS1tzfsgMcI1WDES8hWCivZc5jxNdvR1AZE/s1600/aucard+012.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiys6EUkzzvT-sLTMnOYAgOJrEY26aiRMbqN7-SZEjlPpFXVZhlz5XwCx01EHuArTsTv4n0F_FStBFtSbbnjSvJrt-CWs2D6Wq-2VtOSdnjOS1tzfsgMcI1WDES8hWCivZc5jxNdvR1AZE/s1600/aucard+012.JPG" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Holograms @ Aucard de Tours</td></tr>
</tbody></table>
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Groupe officiel du chill printanier 2014, <span style="font-size: large;"><b>Tijuana Panthers</b></span> nous a apporté des bonnes ondes de Long Beach aussi efficaces que des petites pilules illégales. Avec eux on prend un aller-simple pour la fin des tracas, le soleil à toutes les fenêtres et l'amour des premiers jours. Ça swingue tranquillou dans les minis-shorts, tout le monde il est beau il est gentil. En bref, on a trouvé les protagonistes rock capables de nous envoyer au pays des bisounours. </div>
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Toujours au pays du tout-va-bien mais côté électro de la force, <b><span style="font-size: large;">FKJ</span></b>, le "French Kiwi Juice" car d'origine néo-zélandaise, n'y est pas non plus allé de main morte avec les ondes positives. De <b><i>So Much To Me</i></b> à <b><i>Lying Together</i></b>, il nous a régalé la gueule en toute simplicité, presque à la bonne franquette. </div>
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La Palme de la plus belle fin de festival va sans conteste à Aucard cette année. Les sud-africans de <b><span style="font-size: large;">Skip & Die </span></b>ont assuré un show incroyable, débordant d'énergie, nous régalant les yeux autant que les oreilles. Leur style complètement décalé et leurs rythmes exotiques ont séduit la foule qui s'est déchaînée tout en gardant les yeux rivés sur la chanteuse et son jeu de scène transpirant. Sans doute la plus belle performance du festival. De quoi garder des étoiles dans les yeux quelques jours durant et signer direct pour la 30ème édition du festival.</div>
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<span style="color: #cc0000;">Les + d'Aucard de Tours :</span><br />- <span style="color: #cc0000;">Le lieu</span> : la plaine de Gloriette, au sud de la ville, offre un cadre parfait pour un festival de cette envergure. Pelouse clean, attractions pour les petits et les grands et accessibilité en voiture, vélo et transports en commun. De quoi réjouir toutes les tranches d'âge et motiver les plus réticents.<br />- <span style="color: #cc0000;">Les pissotières pour femmes </span>: concept peu mis en place lors des festivals et pourtant bien utile. L'attente pour faire redescendre la bière est bien moins longue et rien de tel pour se faire des copines de festival que de pisser accroupie à côté d'elles.<br />- <span style="color: #cc0000;">Les dates</span> : début des vacances pour les étudiants du supérieur, dernières cuites avant le bac pour les lycéens et période parfaite pour profiter du beau temps en famille. Que demandent les tourangeaux? Plus rien. </h3>
<b><span style="color: #cc0000;">Photos et texte :</span></b> <b>Jessica Lombardi</b>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com13Tours, France47.394144 0.6848400000000083347.308151499999994 0.5234785000000084 47.4801365 0.84620150000000827tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-29968507310009856572014-07-19T15:11:00.000+02:002014-07-19T15:11:20.163+02:00ATRABILLIE #3 : BROWN RECLUSE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.brooklynvegan.com/img/music2/brownrecluse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.brooklynvegan.com/img/music2/brownrecluse.jpg" height="320" width="400" /></a></div>
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La Brown Recluse est une araignée venimeuse d'Amérique dont la morsure provoque la nécrose des tissus. Son nom lui vient de son caractère solitaire et discret. Allez savoir pourquoi, il s'agit aussi d'un groupe de</div>
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garage/expérimental de Philadelphie. Mais quand on regarde la vidéo de Mirror Mansion le rapprochement n'est plus aussi incongru : l'atmosphère qui se dégage de la voix du chanteur et des images rappelle un isolement confortable et rassurant, alors que la mélodie du synthé installe une ambiguïté inquiétante.</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="515" src="//www.youtube.com/embed/VMw9RzkwezQ" width="620"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-89976722187614326892014-06-11T16:04:00.000+02:002014-06-11T16:04:56.094+02:00THE BEST OF : THIS IS NOT A LOVE SONG FESTIVAL 2014 @ Paloma, Nîmes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/wp-content/uploads/2014/02/banniere-site-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/wp-content/uploads/2014/02/banniere-site-1.jpg" height="184" width="640" /></a></div>
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Après avoir traversé la France en voiture, être passée de la grisaille au soleil tendre, j'arrive pour les dernières lueurs du jour et le set de <b><span style="font-size: large;">The Fall</span></b>. Paloma, toujours aussi ravissante, s'est habillée d'un jardin d'été. Chacun y circule gaiement entre le bar, les tables de ping-pong, les poufs, les transats et la scène extérieure sur laquelle se joue un spectacle attachant. Le public est conquis, un peu partout des yeux pétillent d'être enfin confrontés à <b><span style="font-size: large;">Mark E.Smith</span></b>, tout de chair et d'os. Il se tient là, fier, ce petit homme de talent. En bon anglais, il lève le petit doigt de sa main qui serre le micro, comme à l'heure du thé. Mais c'est l'heure de la bière et de taper du pied devant la légende. Presque quarante ans qu'il mène ce groupe avec ferveur, que chaque galette est une merveille et que même les rythmes répétitifs nous paraissent nouveaux tant ils sont élégants. </div>
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<a href="http://www.peterguy.merseyblogs.co.uk/brian%20jonestown%20massacre%20liverpool%202014%20tour%20east%20village%20evol.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.peterguy.merseyblogs.co.uk/brian%20jonestown%20massacre%20liverpool%202014%20tour%20east%20village%20evol.jpeg" height="271" width="400" /></a></div>
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A l'intérieur, la légende continue dans la grande salle avec <b><span style="font-size: large;">The Brian Jonestown Massacre</span></b>. Eux aussi font presque tourner de l’œil quand on pense au nombre de chefs d'oeuvres accomplis. Quand on pense à l'adolescence marquée par le visionnage en boucle de Dig! et aux souvenirs gravés à jamais autour de Take it from the man ! Alors les voir live, que ce soit la première ou la énième fois, c'est un peu un cérémonial. Orchestré à merveille par des personnages attachants. <b><span style="font-size: large;">Joël Gion</span></b>, qu'on appelle volontiers entre nous par son prénom comme s'il faisait partie de la bande, n'a pas changé d'un poil. Toujours son bonnet, ses lunettes et son tambourin. D'un regard extérieur, le bonhomme ne sert vraiment à rien. Mais pour les connaisseurs et les fans, c'est un pilier. Seul petit bémol à ce live, très peu de titres du dernier album ont été joués. Regrettable car ça nous aurait permis de graver encore plus vite de nouveaux souvenirs et de s'enivrer de la certitude que ce groupe nous suivra fort, fort longtemps dans nos vies. </div>
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Après la rêverie des BJM, on sort prendre l'air et les lourdes vibrations de 2020 nous attirent dangereusement. On découvre le concert de <b><span style="font-size: large;">Suuns</span></b>, parfait pour la scène en plein air histoire d'exorciser le trop plein d'énergie. Planant, aérien, on sent nos pieds se soulever et notre corps s'alléger à mesure que les gorgées de bière effectuent leur douce trajectoire. On danse sans même s'en rendre compte, happés par la mélodie envoûtante et le flux de festivaliers qui se dandinent tout à côté. </div>
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<a href="http://thejonspencerbluesexplosion.com/wp-content/gallery/promo/toonalerts.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://thejonspencerbluesexplosion.com/wp-content/gallery/promo/toonalerts.jpg" height="322" width="400" /></a></div>
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Le temps de reprendre ses esprits et c'est le retour aux sources dans la grande salle avec <b><span style="font-size: large;">The Jon Spencer Blues Explosion</span></b>. On se défait les cordes vocales et se meurtrit les hanches au rythme saccadé de leurs errances rock'n'blues. Tout ça fait du bien là où ça fait mal. La voix de Jon Spencer, comme à son habitude, fait l'effet d'un gourou qu'on suivrait n'importe où. On se perd un peu dans ses vocalises et on se sent fidèles de la plus belle secte musicale à chaque fois qu'il s'égosille pour faire résonner dans toute la salle et par-delà : "Blues explosiiiiiooooon". <b>C'est déjà la fin de la première soirée au This is not a love song et on se sent un peu coupables d'être retombées amoureuses si vite. </b></div>
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<a href="http://extraordinary-machine.com/wp-content/uploads/2013/08/Earl_Sweatshirt_304.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://extraordinary-machine.com/wp-content/uploads/2013/08/Earl_Sweatshirt_304.jpg" height="400" width="400" /></a></div>
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Deuxième jour, les jambes en coton mais la tête prête à des nouveaux chocs, on arrive pour le concert d'<b><span style="font-size: large;">Earl Sweatshirt</span></b>. De la scène extérieure, ses mots résonnent par-delà Paloma, dans cette zone un peu triste qu'il habite avec grâce ce soir-là. Même quand on n'en comprend qu'un sur cinq, on mange ses mots à mesure qu'ils sortent de sa bouche. Les mélodies nous aident à comprendre son langage, ses histoires et son monde. C'est plein d'une poésie à la fois proche et lointaine, contemporaine et universelle. On se joint alors à son langage, à ses histoires et son monde par une danse répétitive qui signifie : "j'ai compris". </div>
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Pas fans de Cat Power ni de Jungle, c'est les <b><span style="font-size: large;">Black Lips</span></b> que l'on attendait, toujours sur la scène extérieure. La jeunesse a ramené ses fesses pour le set de ces vikings chétifs. Le concert n'a pas encore débuté que <b><span style="font-size: large;">Cole Alexander</span></b> entame ses péripéties en lançant des bouteilles de bière au public qui, agile (heureusement!), donne des coudes pour les rattraper et s'enivrer gaiement. Fidèles à leur réputation, ils foutent autant le bordel sur scène que tout le public sur le parvis. O Katrina! est démentielle même si Cole n'a plus la force d'articuler, Bad Kids est toujours trop courte et tout le set nous enflamme de haut en bas, d'intérieur en extérieur, des tripes aux neurones. Il n'y a définitivement pas d'âge pour cette énergie adolescente. </div>
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<a href="http://www.villettesonique.com/wp-content/themes/villette-sonique/functions/timthumb.php?src=/wp-content/uploads/2014/02/ty-segall.jpg&w=845&zc=1" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.villettesonique.com/wp-content/themes/villette-sonique/functions/timthumb.php?src=/wp-content/uploads/2014/02/ty-segall.jpg&w=845&zc=1" height="263" width="400" /></a></div>
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Un peu plus en avant, là où l'adolescence reste présente en arrière-plan mais où d'autres merveilles ont eu le temps de faire surface, il y a le live de <b><span style="font-size: large;">Ty Segall</span></b>. Grésillements intenses, le headbang de Mikal Cronin, les coups parfaitement mesurés d'Emily Rose Epstein, Charles Moothearts époustouflant bien qu'en retrait et puis Ty qui orchestre tout ça à la merveille. Sueurs froides sur Thank God For Sinners, Tell Me What's Inside Your Heart et Imaginary Person tout particulièrement. Poésie en vrac et quelques démons qui viennent nous secouer à mesure que les titres s'enchaînent. C'est foutrement beau, comme à chaque fois. Ca l'est tellement qu'on préfère arrêter notre soirée sur la dernière note de Girlfriend, boudant un peu Daniel Avery. </div>
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Dernier soir. Après avoir ri un bon coup au live de Sky Ferreira, on retourne aux valeurs sûre avec <b><span style="font-size: large;">WhoMadeWho</span></b> sur la scène extérieure. Une chaleur douce enveloppe leur set, leur musique aux tons de gris devient bouillante, nous réchauffe tout le cœur. Les deux frontmen plein de savoir-faire entretiennent un lien étroit avec un public conquis qui danse autant qu'il peut pour vu que la musique pénètre par toutes les pores. Inside World restera un des plus beaux souvenirs du festival. </div>
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Et comme festival c'est aussi fête, on est allés danser plus sévèrement au son des fous furieux californiens de <span style="font-size: large;"><b>The Glitch Mob</b></span>. De la musique qui rend taré comme il en faut parfois pour se cramer les neurones entre potes. Une électro puissante, travaillée bien qu'avec quelques moments brouillons qui ont leur charme, qui s'avère massive quand on sort de là les jambes tremblantes et le cœur décroché. </div>
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<a href="http://static.squarespace.com/static/51ee7ffee4b0952d0070ea28/t/52fb7d2be4b008e3a280b316/1392213294042/acidarab.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static.squarespace.com/static/51ee7ffee4b0952d0070ea28/t/52fb7d2be4b008e3a280b316/1392213294042/acidarab.jpg" height="275" width="400" /></a></div>
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Juste ce qui fallait avant <b><span style="font-size: large;">Acid Arab</span></b> qui clôt le festival dans la grande salle. L'occasion d'exercer une danse plus travaillée où le rythme pénètre chacun des muscles, détend les hanches et fait tourner les poignets. Un groupe dont on ne se lasse jamais en live tant ils insufflent la joie de vivre sans mot dire et nous rappellent au monde. <b>Que demande le peuple ? Rien. Après cette deuxième édition du This Is Not A Love Song, il est comblé. </b></div>
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Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-39385817521523325992014-05-26T14:44:00.000+02:002014-05-26T14:44:13.643+02:00EVENEMENT : FESTIVAL AUCARD DE TOURS / DU 4 AU 8 JUIN<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://37.agendaculturel.fr/static/im/event/2014/02/14/festival-aucard-de-tours-2014-18on.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://37.agendaculturel.fr/static/im/event/2014/02/14/festival-aucard-de-tours-2014-18on.jpg" height="400" width="377" /></a></div>
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La 29e édition du festival <b><span style="color: #9fc5e8;">Aucard de Tours</span></b> se déroulera du<b> 4 au 8 juin 2014</b>, à Tours, au<b> parc de la Gloriette</b>. Ce festival de musique est organisé par Radio Béton. Le 5 Juin, le festival donne carte blanche au collectif local <b><span style="color: #ffd966;">Cocktail Pueblo </span></b>qui a choisi de programmer <b><span style="color: #f1c232;">Golden Teacher, les Agamemnonz et Papier Tigre.</span></b> <b><span style="color: #cc0000;">Funken</span></b> viendra aussi faire l'anim le 7 Juin. </div>
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<a href="http://fracama.org/upload/pole/usTTM66AzR.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fracama.org/upload/pole/usTTM66AzR.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
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Parmi les artistes programmés, l'on trouve <b><span style="color: #f1c232;">Biga*Ranx</span></b>. Il s'agit d'un jeune français qui fait du reggae comme les plus grands du genre. Son deuxième album, <b><span style="color: #b6d7a8;">Good Morning Midnight</span></b>, est sorti en mars 2013. Après un passage remarqué au Temps Machine en mars, il reviendra faire danser les tourangeaux à Aucard de Tours.</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://65.agendaculturel.fr/static/im/art_org/3/3-0j0p.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://65.agendaculturel.fr/static/im/art_org/3/3-0j0p.jpg" height="297" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Biga Ranx</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Les français seront nombreux sur ce festival. On se réjouit notamment de la présence de <b><span style="color: #ffd966;">Madben</span></b> et <b><span style="color: #ffd966;">Joris Delacroix</span></b>, deux Djs français très prometteurs. Soutenus par les plus grands noms de la scène électronique internationale, ces deux jeunes hommes continuent de faire leurs preuves sur la route des festivals français.</div>
<div style="text-align: justify;">
Plus expérimentés, c'est les <b><span style="color: #93c47d;">Hypnolove</span></b> qui viendront représenter la bonne vieille électro d'chez nous. Entre électro funky et instruments classiques, ils nous promettent une belle danse.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour les amateurs de minimale berlinoise, c'est <b><span style="color: #6aa84f;">Clara Moto</span></b> qui viendra apporter des rythmes plus posés.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://cdn.thehundreds.com/wp-content/uploads/2013/05/tijuana-panthers-the-hundreds-07.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://cdn.thehundreds.com/wp-content/uploads/2013/05/tijuana-panthers-the-hundreds-07.jpg" height="266" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tijuana Panthers</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Radio Béton s'offre également la venue de <b><span style="color: #cc0000;">Bosco Delrey</span></b>. Récemment installé à Paris, ce rockeur d'origine américaine nous transporte dans diverses ambiances, entre rockabilly et pop. Les droits de son premier album<b><span style="color: #c27ba0;"> Everybody Wah </span></b>ont été rachetés par le réalisateur Terence Mallick et figureront sur la bande originale de son prochain film. Acclamé par la critique et déjà remixé par les Beastie Boys, l'américain devrait séduire le public d'Aucard.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les californiens de <b><span style="color: #6fa8dc;">Tijuana Panthers</span></b> viendront apporter une touche de punk ensoleillé que l'on a hâte de découvrir en concert. Côté culte, c'est le <b><span style="color: #990000;">Brian Jonestown Massacre</span></b> qui ravira les vieux d'la vieille et les p'tits rockeurs à mèche.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La pop française sera bien représentée par les bordelais de <b><span style="color: #8e7cc3;">Pendentif</span></b>. Leurs petites chansons d'amour en français feront fondre les cœurs sous le soleil tourangeau.</div>
<div style="text-align: justify;">
Côté musiciens locaux, on est bien servis aussi. <b><span style="color: #93c47d;">Janski Beeeats</span></b>, révélé lors du Printemps de Bourges 2010, est un artiste tourangeau hanté par l'univers du manga et des jeux vidéos. Son électro bizarre satisfera les geeks comme les danseurs frénétiques. Pour les plus calmes, le groupe tourangeau <b><span style="color: #d5a6bd;">Boys In Lilies </span></b>viendra déballer sa pop tout en douceur. </div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.radiophenix.fr/wp-content/uploads/2013/11/13392.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://www.radiophenix.fr/wp-content/uploads/2013/11/13392.jpeg" height="266" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Skip & Die</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
La touche de folie du festival sera certainement apportée par <b><span style="color: #6aa84f;">Skip&Die</span></b>. Le duo formé d'une chanteuse sud-africaine et d'un musicien néerlandais produit une musique loufoque et dansante. Leur album <b><span style="color: #b6d7a8;">Riots In The Jungle</span></b>, sorti en 2012, résulte de nombreuses collaborations avec des musiciens locaux rencontrés lors de leur tour d'Afrique du Sud.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/t31.0-8/1899776_616903961720326_1107183254_o.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="235" src="https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/t31.0-8/1899776_616903961720326_1107183254_o.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/88876422" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
<a href="http://vimeo.com/88876422">Aucard de Tours 2014 : Teaser #01</a> from <a href="http://vimeo.com/aucard">Aucard</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.<br />
<br />
<h3 style="text-align: center;">
Rendez-vous sur le <a href="http://www.radiobeton.com/aucard/" target="_blank"><span style="color: #d5a6bd;">site d'Aucard </span></a>pour découvrir la line-up complète.<br />
Et en attendant le doux mois de juin, ambiancez-vous avec notre playlist Aucard de Tours.</h3>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://embed.spotify.com/?uri=spotify:user:1169861436:playlist:3BZnTZv1H5jJwuDjluZzRN" width="300"></iframe></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com1Tours, France47.394144 0.6848400000000083347.308151499999994 0.5234785000000084 47.4801365 0.84620150000000827tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-78285055413177048612014-05-14T14:04:00.001+02:002014-05-14T14:04:37.396+02:00EVENEMENT : THIS IS NOT A LOVE SONG 2014 / 29 > 31 MAI @ PALOMA, NÎMES<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/t1.0-9/999964_743807312326666_293383560_n.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="235" src="https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/t1.0-9/999964_743807312326666_293383560_n.png" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">J'avais 15 ans quand j'ai rencontré <b><span style="color: orange;">Mathieu et Géraldine</span></b> de l'asso Demande moi de m'arrêter, devenue <b><span style="color: orange;">Come On People</span></b>. Lors de notre première entrevue, ils avaient fait battre mon cœur aussi fort qu'au moment du premier baiser car ils avaient fait naître bien des rêves. A l'époque, Nîmes était une cité culturellement pauvre et ils jouaient des coudes pour organiser des concerts dans les bars. Avec leurs acolytes, ils se débrouillaient fort bien. Tu lâchais cinq balles pour aller voir un pur groupe de Détroit. Puis tu pleurais ta race jusqu'au prochain concert. Mais ils avaient d'autres ambitions pour leur ville. Ils voyaient déjà la scène de musiques actuelles et me faisaient rêver à quand je serai plus grande, à quand ils auraient une salle "pour <b><i>faire jouer BRMC, le Brian Jonestown Massacre, Jon Spencer et tous ces groupes qu'on peut pas faire jouer dans les bars</i></b>".</div><div style="text-align: justify;">Aujourd'hui j'ai 19 ans et bien que je n'habite plus à Nîmes, la réalité ressemble fort à mes rêves d'adolescente. <b><span style="color: orange;">Paloma</span></b> est née, l'équipe qui la dirige travaille main dans la main avec <b><span style="color: orange;">Come On People</span></b> sur le <b><span style="color: orange;">This Is Not A Love Song Festival</span></b>. Pour la deuxième édition, qui se tiendra du 29 au 31 mai, <b><span style="color: orange;">BRMC</span></b> ne sera pas là mais on verra bien le <b><span style="color: orange;">BJM </span></b>et<b><span style="color: orange;"> Jon Spencer</span></b>. Et toute une chiée d'autres groupes qu'on écoutait en after en fabulant qu'un jour ils seraient programmés ici : <b><span style="color: orange;">The Black Lips, Ty Segall, The Fall, Lee Ranaldo & The Dust</span></b>, etc.</div><div style="text-align: justify;">Et loin des yeux près du cœur, on accorde toujours nos violons sur les crush musicaux puisque nos chéris du MIDI Festival 2013 - <b><span style="color: orange;">Temples</span></b> - seront présents tout comme notre groupe de l'année 2014 so far : <b><span style="color: orange;">FINDLAY</span></b>. Et puis nos fiertés locales<b><span style="color: orange;"> Mofo Party Plan, Humming Bird et Harold Martinez</span></b>. </div>Pour découvrir le reste de cette prog toute folle, le line up est<b><span style="color: orange;"><a href="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/wp-content/uploads/2014/04/planning-TINALS2014-NEW.pdf" target="_blank"> <span style="color: orange;">ici</span> </a></span></b>et notre playlist en fin d'article.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/wp-content/uploads/2014/05/1-e1399388394101-1000x600.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/wp-content/uploads/2014/05/1-e1399388394101-1000x600.jpg" height="240" width="400" /></a></div><span style="text-align: justify;"></span> <span style="text-align: justify;">Et petit plus par rapport à la première édition, des <b><span style="color: orange;">concerts gratuits</span></b> se tiendront l'après-midi et des <b><span style="color: orange;">animations</span></b> viendront compléter la programmation. Au menu, un atelier badges, sérigraphie ou massage, par exemple. On attend aussi avec impatience la conférence<b><span style="color: orange;"> Rock & Amour</span></b> du samedi après-midi et la performance du Ratatouille théâtre nommée <b><span style="color: orange;">"Radio Bicarbonate" </span></b>durant laquelle deux clowns ambianceront le festival avec leur radio de rue. On n'ose pas imaginer, juste s'impatienter. Programme complet </span><b style="text-align: justify;"><a href="http://www.thisisnotalovesong.fr/2014/animations/" target="_blank"><span style="color: orange;">ici</span></a></b><span style="text-align: justify;">.</span><br />
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<div style="text-align: center;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://embed.spotify.com/?uri=spotify:user:1169861436:playlist:5nSANnFBoekOS5nTUQYh3e" width="300"></iframe><br />
</div><br />
Take A Drag Or Twohttp://www.blogger.com/profile/11665804871126365351noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-80426416332007431392014-05-02T16:28:00.001+02:002014-05-02T16:28:06.758+02:00POURQUOI LE NOUVEAU BLACK KEYS EST TOUT POURRI<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.musiclipse.com/wp-content/uploads/2014/03/The-black-keys-band-wallpaper.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.musiclipse.com/wp-content/uploads/2014/03/The-black-keys-band-wallpaper.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Il y a 22 heures, les <b>Black Keys</b> publiaient leur nouveau clip pour le single <b><i>Fever</i></b>. Je reçois dans la foulée la newsletter du groupe, à laquelle je suis abonnée depuis les plus terribles heures de mon adolescence. Arrivée au bureau, dans un élan d'ennui, je m'adonne au visionnage de la chose. Déjà <b>159 000 personnes</b> en ont fait autant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Grand Dieu, je n'en suis même pas arrivée au bout. J'ai de l'urticaire métaphorique qui me torture l'épiderme comme quand <b>Coldplay </b>passe à la radio. Qu'est-ce-que ce petit beat tout punchy, tout radiophonique fait entre les mains de <b>Dan Auerbach </b>et <b>Patrick Carney</b> ? Sérieusement ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Certes,<b> El Camino</b>, petit recueil tubesque, laissait déjà présager le désastre que serait son successeur. C'est connu, il faut toujours se méfier de l'award du meilleur album rock. C'est souven<b>t l'award du groupe qui tombe dans la soupe commerciale </b>et se cassera définitivement la gueule au prochain essai. Mais je crois que je n'étais tout de même pas préparée à<b> les voir passer du côté "Hit Music Only" de la force</b>.</div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/trk7P-9QDyc" width="560"></iframe><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Et que dire de <b><i>Turn Blue</i></b>, l'autre single, balade à minettes aux paroles aussi plates que le buste d'une pré-pubère ? <b>La chose me fait bailler comme un dimanche après-midi vautrée dans le canap' devant Derrick, Mamie ronflant tout à côté.</b> Et ce n'est pas le fond hypnotique pseudo-psyché qui nous fera rentrer dans un morceau pour le coup aussi impénétrable que les voies du Seigneur. Et c'est pas que la chose est profonde, hermétique. C'est tellement accessible que ça finit par te glisser dessus sans que tu t'en rendes comptes. Ça se laisse entendre sans s'écouter vraiment.</div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/C5a1Cl_JOJM" width="560"></iframe><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Et je crois que ce qui me désole le plus dans cette histoire c'est l'attitude des bloggeurs et journalistes musicaux face à l'évolution du groupe. Ceux qui ont arrêté de parler d'eux à la fin des années 2000 (entre <b>Attack & Release</b> et <b>Brothers</b>) ont sûrement adopté la bonne attitude. Mais ceux qui continuent à couvrir la moindre sortie comme s'il s'agissait du Saint Graal commencent sérieusement à me courir sur le haricot. C'est d'ailleurs plus du partage que de la couverture médiatique, c'est du "kikoo les Black Keys ont sorti un nouveau titre on ne fera aucun commentaire dessus mais tu peux aller l'écouter tout seul comme un grand". <b>C'est de la machine à clic comme eux font de la machine à fric. C'est brasser du vide sur du vide. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors que, quand même, c'est pas bien compliqué de poser ses couilles sur la table et de dire qu'entre The <b>Big Come Up</b> (2002) et les prémices de<b> Turn Blue</b> (2014) il y a un fossé musical aussi large que celui qui sépare <b>BRMC</b> et <b>Miley Cyrus</b>. Alors certes, si ton blog est un peu influent, tu ne recevras peut-être plus le catalogue de Nonesuch Records. Rien de bien grave puisque tu pourras toujours écouter en stream leurs sorties et que rien ne t'empêchera de signaler les quelques bonnes parutions du label. Qui sont - étrangement - de plus en plus rares. Au moins, tu auras la conscience musicale tranquille.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qu'elle est loin, l'époque où le duo s'enfermait dans la cave de <b>Patrick Carney</b> et enregistrait un album en 14 heures sur un <b>magnétophone 8 pistes</b>. C'était l'époque d'un blues qui dépotait. Tu pouvais fermer les yeux en écoutant <b>Thickfreakness</b> et voir les <i>pin-ups</i> valser, les déhanchés causer des dommages collatéraux et les esprits se remplir d'insanités. Il y avait de l'esprit et un bagage culturel dans leurs compositions comme dans leurs reprises.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Au début des années 2000, ils sortaient des disques parfaits pour faire l'éducation musicale des adolescents tourmentés. En ce début d'années 10, ils s'apprêtent à sortir la B.O de l'été des jeunes hipsters de seconde zone et des radios friandes de rock commercial. Voilà comment les Black Keys ont réussi l'exploit de me faire regretter l'époque où j'étais boutonneuse et rejetée par mes camarades de classe. </b></div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/yZJLi0f0ZIA" width="420"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/v5FW8Xo8ENo" width="420"></iframe><br />
<b><i><br /></i></b>
<b><i>Jessyka</i></b>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-12120275568752336492014-04-15T14:48:00.001+02:002014-04-15T14:48:05.200+02:00ATRABILLIE #2 : Tappi Tíkarrass <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i.minus.com/j8oaHyElXRmVr.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.minus.com/j8oaHyElXRmVr.png" height="400" width="326" /></a></div>
<br />
Si tu aimes la cold wave, le post punk et la sorcellerie alors ce groupe est fait pour toi. Un des premiers groupes connus de <b>Björk</b>, <b><span style="font-size: large;">Tappi Tíkarrass </span></b>(dont le nom signifierait "<b>Va botter le cul de cette pute</b>"), s'est formé en 1981 et n'a sorti que deux albums avant de splitter.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="480" src="//www.youtube.com/embed/nTEuGoBRjwY" width="640"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-4539571620800050202014-04-14T19:44:00.002+02:002014-04-14T19:44:57.217+02:00[ALL FOR THE LYRICS] Jimi Hendrix - Foxy Lady<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="380" src="//www.youtube.com/embed/_PVjcIO4MT4" width="600"></iframe><br />
<br />
<b><i>You know you're a cute little heartbreaker</i></b><br />
<i><b>You know you're a sweet little lovemaker</b></i><br />
<br />
Tu le sais. Tu le sais et tu en joues. De cette tendresse qui fait éclater les neurones et dresser le muscle, là, sous le pantalon. De ce je-ne-sais-quoi qui fait que mon regard ne peut plus se détacher de toi quand tu te remues sur cet air là, tes hanches frappant l'air et ton sourire l'envoûtant, l'entraînant de plus belle avec toi sur le rythme de mon désir grimpant.<br />
<br />
<b><i>I wanna take you home</i></b><br />
<b><i>I won't do you no harm, no</i></b><br />
<b><i>You've got to be all mine, all mine</i></b><br />
<b><i>Ooh, foxy lady</i></b><br />
<br />
Ta petite jupe moulante tout, tout près de ton corps. Et là, juste au dessus, cette courbe divine qui mène à ta poitrine. Ton petit corps s'active et tu maîtrises chaque mouvement, à m'en faire tourner la tête jusqu'au frisson. Là, oui, mes poils se dressent. Mes dents se serrent, mes muscles se crispent, ma langue n'attend plus que de rencontrer la tienne. Tout à coup, c'est là et bien clair : tu dois être à moi. Tu ne peux qu'être à moi.<br />
<br />
<b><i>I see you, heh, on down on the scene</i></b><br />
<b><i>You make me wanna get up and scream</i></b><br />
<br />
Tu es encore si loin, répétant tes mouvements saccadés dans l'air. Toujours ces hanches qui se balancent, comme si elles appelaient mes mains à venir les encercler, leur donner la cadence. C'est un rythme préliminaire que tu maîtrises à la perfection. Chaque morceau de chair de ce corps opère une séduction mécanique, efficace à tous les coups. Tu joues. Tu joues si bien de moi. Là, à partir de cet instant, tu m'entraînes où tu veux aller.<br />
<br />
<b><i>Ah, baby listen now</i></b><br />
<b><i>I've made up my mind</i></b><br />
<b><i>I'm tired of wasting all my precious time</i></b><br />
<b><i>You've got to be all mine, all mine</i></b><br />
<br />
Plus une minute à perdre. Je dois te faire mienne. Posséder ce corps par la chair et pour la chair. Te marquer. M'incruster en toi pour quelques éternités. Faire péter chacune de tes résistances et peu à peu te posséder toute entière, jusqu'au dernier tréfonds de cette âme et de ce corps.<br />
<br />
<b><i>Here I come baby</i></b><br />
<b><i>I'm comin' to get ya</i></b><br />
<b><i>Foxy lady</i></b><br />
<b><i>You look so good</i></b><br />
<b><i>Yeah, give us some</i></b><br />
<b><i>Yeah, get it, babe</i></b><br />
<br />
Rusée, tu as su m'attirer doucement dans ton délire, dans le délire de ton corps. Chaque parcelle de celui-ci m'appelle, m'attire vers lui irrésistiblement. Je viens t'attraper. Te fendre en plein milieu. Marquer cette chair par ma chair. Creuser dans tes entrailles l'ultime possession. Sur chaque centimètre de ton épiderme, répandre mon poison.<br />
<br />
<b><i>You make me feel like</i></b><br />
<b><i>Feel like sayin' foxy</i></b><br />
<b><i>Foxy lady</i></b><br />
<div>
<br /></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-10278400355347857272014-04-06T14:37:00.001+02:002014-04-06T14:37:36.265+02:00[ART CONTEMPORAIN] ROSE EKEN, une fan à l'oeuvre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHKXW4Aa4jYQwAXhlpYeN-XOT85uVKrQkXq2r7ObhbZaS2PrqFGbnhRqT6G6avsEPQMPY0hGqjBV8GDowpzTftc0C99hzUxn3qmVxLY8GFr8ehEzdH0IVxjnCGMyn30ICo9HfIQeV-697K/s400/rose+eken+3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHKXW4Aa4jYQwAXhlpYeN-XOT85uVKrQkXq2r7ObhbZaS2PrqFGbnhRqT6G6avsEPQMPY0hGqjBV8GDowpzTftc0C99hzUxn3qmVxLY8GFr8ehEzdH0IVxjnCGMyn30ICo9HfIQeV-697K/s400/rose+eken+3.jpg" height="250" width="400" /></a></div>
<h3>
<b><i><br /></i></b></h3>
<h3>
<b><i>La musique, ce n'est pas ce que dans les salles de concerts et gravé dans le vinyle. Ni sur YouTube, Spotify et autres Deezer s'il faut se la jouer ère digitale. Parfois, la musique investit également le monde des musées et des galeries. Pas sous sa forme sonore, non, mais par ce qu'elle inspire aux artistes.</i></b></h3>
<div style="text-align: justify;">
C'est le cas de<b><span style="color: #6fa8dc; font-size: large;"><a href="http://roseeken.dk/" target="_blank"> <span style="color: #6fa8dc;">Rose Eken</span></a></span></b>, une artiste danoise qui prend le même plaisir que vous et moi à savourer ses classiques du rock. Sauf qu'au lieu de fumer des clopes et de boire des bières dans le même temps comme on le fait, elle tire de sa passion <b>des œuvres d'art aussi bouleversantes et immuables que les disques qui les inspirent</b>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fan absolue de <b><span style="color: #6fa8dc;">Metallica</span></b>, elle a conçu des miniatures en carton peint de chacun des instruments utilisés par les membres du groupe. Vous imaginez un peu ? Être transportée à ce point par ce groupe que vous décidez de <b>lui rendre le plus bel hommage en reconstituant les 12 batteries de Lars Ulrich, les 58 basses de Robert Trujillo, ainsi que les 162 guitares de James Hetfield et Kirk Hammett</b>. Si Metallica ne m'a jamais fait trop d'effet, un tel élan de fanatisme me fait tout chaud dans le coeur. </div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://roseeken.dk/wp-content/uploads/2011/03/hit-the-lights_2-copy.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://roseeken.dk/wp-content/uploads/2011/03/hit-the-lights_2-copy.png" height="282" width="400" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m6yesa3hcL1rnyyk3o1_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m6yesa3hcL1rnyyk3o1_1280.jpg" height="295" width="400" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.bethanien.de/wordpress/wp-content/uploads/2012/06/Rose_Eken_Musik-is-the-healing-force-of-the-universe-460x345.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://www.bethanien.de/wordpress/wp-content/uploads/2012/06/Rose_Eken_Musik-is-the-healing-force-of-the-universe-460x345.jpg" height="300" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Music is the healing force of the universes</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Mais ce n'est pas seulement des groupes qui donnent naissance à ces œuvres. C'est surtout une culture. Et plus en avant, le sentiment d'appartenance à cette dernière. </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Cette culture qui avance majeurs en avant vers la bourgeoisie et l'<i>establishment</i> depuis des années</b>, on la ressent de l'épiderme jusqu'aux tripes en contemplant l'oeuvre de Rose Eken. C'est ce blouson clouté et customisé à l'effigie de votre discothèque - qui en dit déjà long sur votre caractère et vos opinions politiques -, c'est ce paquet de Marlboro - surtout pas légères! - traînant nonchalamment sur le sol au milieu des mégots, <b>c'est cette platine que vous bénissez car le monde peut s'écrouler autour de vous, elle pourra toujours passer les disques qui font que rien d'autre ne compte</b>. </div>
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<br /></div>
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<a href="http://img.over-blog.com/670x898/2/24/40/32/Lundi-17-Juin-2013/Rose-Eken_1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img.over-blog.com/670x898/2/24/40/32/Lundi-17-Juin-2013/Rose-Eken_1.jpg" height="400" width="297" /></a></div>
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<a href="http://25.media.tumblr.com/0d76fa57e0d3fccc380eafd271437aa0/tumblr_mgzk0bo3g31r2ysm3o4_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://25.media.tumblr.com/0d76fa57e0d3fccc380eafd271437aa0/tumblr_mgzk0bo3g31r2ysm3o4_1280.jpg" height="298" width="400" /></a></div>
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<a href="http://img.over-blog.com/670x560/2/24/40/32/Lundi-17-Juin-2013/Rose-EKEN---_r2_1280.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img.over-blog.com/670x560/2/24/40/32/Lundi-17-Juin-2013/Rose-EKEN---_r2_1280.png" height="333" width="400" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://oaklandsweetart.files.wordpress.com/2012/05/rose-eken.jpg?w=425&h=281" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://oaklandsweetart.files.wordpress.com/2012/05/rose-eken.jpg?w=425&h=281" height="263" width="400" /></a></div>
<b><i><br /></i></b>
<b><i>Jessyka</i></b>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-47493607039730956252014-04-03T18:13:00.000+02:002014-04-03T18:13:19.598+02:00UNE PLAYLIST POUR PERDRE SA VIRGINITÉ [VERSION FILLES]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.sodahead.com/polls/000287042/polls_natalie_dylan_virginity_for_sell_1942_698748_poll_xlarge.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://images.sodahead.com/polls/000287042/polls_natalie_dylan_virginity_for_sell_1942_698748_poll_xlarge.jpeg" height="295" width="400" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
Qu'elle se soit envolée il y a bien longtemps ou qu'elle attende toujours qu'on vienne la prendre, la perte de votre virginité restera gravée en vous pour l'éternité. Comme dirait Poupette dans <b><i>La Boum</i></b>, <b><span style="color: #f4cccc;">on se réveille soit émerveillée soit dégoûtée, il n'y a pas de juste milieu</span></b>. Même si dans tous les cas, on a tout la vie pour réitérer ou améliorer la chose, c'est sur la première fois qu'on se base. <b><span style="color: #ea9999;">Et comme tous les grands moments de notre vie, il y a une chanson qui nous rappelle cette nuit... où on s'est fait craquer l'hymen.</span></b> On a donc dressé pour vous une playlist sous forme de typologie des gars avec qui on est susceptible de perdre notre pucelage quand on est adolescente. </div>
</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>> FIDLAR - Whore / <span style="color: #e06666;">Trois minutes et quarante secondes avec un skateur malhabile</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Avouez, on a toutes bavé sur les skateurs au lycée. Et, avant le bac du moins, ces p'tits gars nonchalants mais néanmoins plein de muscles sont des filles faciles. Si vous parvenez à les faire s'éloigner de leur planche un instant, il y a de fortes chances de parvenir à se glisser sous les draps en leur compagnie. Ou au moins les attirer dans un endroit discret pour échanger de la salive. A l'étape suivante, ils se révèlent sûrement un peu trop énergiques. C'est bien quand ils forment un groupe genre FIDLAR, mais au pieux leurs performances durent à peu près le même nombre de minutes que leurs chansons. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Jessica93 - Sweet dreams /<span style="color: #e06666;"> Neuf minutes avec un dépressif dont tu tomberas amoureuse</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aaaah, les types mystérieux. Ils ont fait mouiller bien des culottes. Très difficile néanmoins d'aller jusqu'au bout avec eux, à moins d'être la meuf chéper dont ils tombent amoureux. Sinon, c'est juste toi qui fait une fixette et lui qui s'enterre dans sa dépression adolescente. Une première fois qui marque parce que t'es pas prête de te le sortir de la tête ce brun mélancolique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Bleached - When I was yours / <span style="color: #e06666;">Quatre minutes avec un bégé qui deviendra pédé</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tu as été sienne bien peu longtemps. C'était beau, tout rose et tout paillette. Un vrai teen movie américain sur le roi et la reine du bal de promo. Malheureusement, il rêvait plutôt à un roi du bal. Ça te marquera toute ta vie et à chaque début de relation tu prieras pour que celui-là ne vire pas sa cuti après t'avoir pénétrée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Disclosure - F For You /<span style="color: #e06666;"> Quatre minutes trente avec un hipster de village</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le hipster et son électro-branchouille ! Savant mélange pour faire craquer une adolescente. Malheureusement, c'est ces types là qui feraient écrire à une Carrie Bradshaw des années 10 des tonnes de conneries sur les types qui nous amadouent pour mieux nous piétiner ensuite. T'inquiètes chérie, t'en verras d'autres. Et tu feras pareil dès que tu en auras l'occasion car la vengeance différée, y a que ça de vrai.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Tom Odell - Grow Old With Me /<span style="color: #e06666;"> Trois minutes avec le seul et l'unique</span></b></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tu es de celles qui rencontrent l'amour bien tôt et s'engagent très vite sur la pente de la relation sérieuse. Tu es une espèce en voie de disparition et toutes tes copines te détestent en secret. Votre petite chanson d'amour éternel, elles l'écoutent seules dans leurs lits en rêvant à un Hugh Grant qui leur passe la bague au doigt. Beurk. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Natural Child - Ain't Gonna Stop / <span style="color: #e06666;">Le mode "répétition" activé avec un couchsurfer américain</span></b></div>
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<br /></div>
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Tu as le goût du risque et de la chose bien faite. Comme peu de jeunes filles, tu ressortiras de cette première fois avec une réelle assurance et zéro complexe. Parce que ce type expérimenté, s'il ne parle pas ta langue, fait des miracles sur les âmes troublées et les corps apeurées.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Interpol - Slow Hands /<span style="color: #e06666;"> Le temps de l'album "Antics" avec un type qui ne paye pas de mine</span></b></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
... mais qui sait y faire ! Pas spécialement beau, il dégage quelque chose que toutes ne voient pas. Toi, tu l'as repéré et ça te mettra bien en jambes pour tout le reste de ta vie sexuelle. Tu chercheras à recréer ce moment à chaque fois, la douleur en moins.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Ty Segall & Mikal Cronin - Reverse Shark Attack / <span style="color: #e06666;">Dix minutes avec le grand frère de ta pote</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Il changera surtout ta vie en faisant ton éducation musicale mais en soi l'expérience valait bien de te fâcher avec ta pote. Une love story gravée sur du vinyle à jamais et tout ta culture musicale te ramènera à lui pour l'éternité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>> Parenthetical Girls - Handsome Devil (The Smiths Cover) / <span style="color: #e06666;">Mec chelou mais coup en or</span></b></div>
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<br /></div>
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Pire que le dépressif ou le mélancolique, le mec vraiment chelou. Tu sais qu'il a un grain et ça se ressent dans son <i>éros</i>, tu le découvriras vite. Difficile après pour toi de distinguer ce qui est normal de ce qui ne l'est pas, en matière de sexe. Il t'aura un peu déglinguée et tes amants suivants le remercient.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<b>> Monogold - Dead Sea Minerals / <span style="color: #e06666;">Avec l'amour de vacances dont tu oublieras le nom</span></b></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sur une plage quelconque avec un gars quelconque. C'était pas top mais tu te plais à l'idéaliser et à te passer des chansons estivales pour recréer la sensation du sable chaud sous ta peau. Plus que celle de gros lourdos sur ta peau. </div>
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<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://embed.spotify.com/?uri=spotify:user:1169861436:playlist:35xyZ6GvdfzX0M74OVd8Zd" width="300"></iframe></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-6238554880379094692014-04-01T17:38:00.001+02:002014-04-02T14:47:38.242+02:00[ C'EST INVENTE ] UNLOCK THE HEART, formation électro-clash imaginaire<div style="text-align: center;">
<b><span style="color: #0b5394; font-size: x-large;">Trajectoire ascensionnelle d'un groupe qui n'existe pas : </span><span style="color: #990000; font-size: x-large;">UNLOCK THE HEART</span><span style="color: #0b5394; font-size: x-large;"> </span></b></div>
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<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Le Printemps 2014 approche. Je m'impose un bilan de ces quatre derniers mois en matière de musique. Rien ne m'a vraiment époustouflée jusqu'ici. Pas de découverte majeure, pas d'album qui tourne en boucle. Quelques talents, certes, mais pas de nouvelle idole. </i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Ce qui manque à cette année, pour le moment, c'est la découverte qui fait l'effet d'une bombe. Plonger ses oreilles dans une démo, un EP et savoir dès la première écoute qu'on n'en ressortira pas indemnes, et même changés, grandis. Mon grand regret reste de ne pas avoir découvert ce groupe qui me retourne une bonne paire de claques tant par sa musique que par sa spiritualité, son message et son humour grinçant. </i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="font-size: large;">Pour palier ma frustration, j'ai écris 10 000 signes sur un groupe inexistant mais qui a tout ce que j'attends d'une révélation 2014 à venir : du son qui crache, une identité en marge, assez d'esprit pour envisager la musique autrement et ce qu'il faut d'intelligence pour le rendre correctement.</span> </i></b></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<b><span style="color: #660000; font-size: large;">UNLOCK THE HEART</span></b> est une formation atypique à l'ère 2.0. Pour commencer formellement, il convient de vous raconter l'histoire de <b>ceux qui voulaient ouvrir les cœurs sans pour autant enfoncer des portes ouvertes</b>. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Genèse et Déluge de sonorités modernes.</span></b></div>
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Janvier 2014. A 18 ans, Andréa, jeune parisienne, connaît son premier chagrin d'amour. Il est violent, sans précédent et lui retourne le cerveau comme une vieille montée de MDMA. Ce mec, pas vraiment canon ni vraiment intelligent, a réussi à la convaincre qu'il en valait la peine, s'est mit à la dominer moralement avant de la laisser choir et de s'en retourner dans son Poitou-Charente natal où il poursuivra une existence médiocre à se persuader qu'être un mec c'est foutre des nanas en cloque et s'en aller, histoire de raconter ses exploits à ses potes puceaux. Mais étant plutôt de phénotype Hessel qu'Emma Bovary, la petite s'indigne et décide de tirer quelque chose de cette histoire.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle ne savait pas encore quoi jusqu'à ce qu'elle aille se mettre une caisse au Sonart, son bar de prédilection du 9ème arrondissement, et y rencontre deux types plutôt paumés et portant le même prénom que celui qui avait fait de son cœur du vomi de chat en fin de vie : Adrien. Adrien et Adrien sont deux mecs vraiment canons et vraiment intelligents qui ont subit la torture physique et mentale du premier amour et ne s'en sont jamais remis. Ils noient leur virginité perdue dans les alcools forts et la drogue dure en se persuadant que c'est la seule chose à faire, parce que tout le monde autour d'eux le fait. Andréa en décidera autrement. Parce qu'ils lui disent faire de l'electroclash à leurs heures perdues, la petite voit en eux la porte de secours d'une dépression so 2014 qui s'annonce. Ouep.</div>
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<br /></div>
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Ni une ni deux, les deux gonzes et leur muse se mettent à composer et à discuter amours jour et nuit. De ces heures tout sauf gâchées naîtra le projet UNLOCK THE HEART, annoncé sur leur page facebook comme <b>un « médiocre concept-band qui dresse un panorama des relations amoureuses contemporaines »</b>. L'aventure est lancée. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">Matérialisation d'un groupe immatériel</span></b></div>
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Février 2014. Le projet prend forme sous l'étiquette Do It Yourself. Les grandes lignes du projet sont tracées : UNLOCK THE HEART tente le pari de dire les amours en chanson mais aussi sur leur site, <b>unlocktheheart.tumblr.com</b> . Chaque dimanche, le groupe poste une composition originale accompagnée qu'un texte. Ainsi, au titre «First Love Feels Like Rape» - qui deviendra bientôt leur tube - correspond 5000 signes de la plume d'Andréa qui s'évertue à théoriser le premier amour comme un viol, une expérience qui prend une partie de toi qu'elle ne te rendra jamais et te tombe sur le coin de la gueule que tu te tentes la résistance ou non, que tu te protèges ou non. </div>
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<br /></div>
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« First Love in the darkest street / First Love cuts you in half / Fisrt Love brings you shame when it breaks between your kidneys » hurlera bientôt Andréa sur les scènes de France et de Navarre sur un fond d'électroclash bien trempé dont le rythme se veut mimesis des secousses de l'acte sexuel non-consenti. </div>
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<br /></div>
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Pour expliquer son refrain et le fond de sa pensée, la jeune vocaliste improvisée écrit notamment ces mots :</div>
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<br /></div>
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<b>« Le premier amour est un viol. Il t'arrache à l'innocence, à ton corps et à tes sentiments. Tu perds le contrôle car quelqu'un fait violence à ta capacité de résistance et t'étouffe de sa domination malsaine. </b></div>
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<b>(…)</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le seul violeur qui parvient à se faire aimer est le premier qui possède ton corps, y grave des cicatrices que tu contemples avec une nostalgie mêlée de rage, un bouillonnement infini qui te définit en tant qu'être. </b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>(…)</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le premier amour est une épreuve. Si tu sors vivant de ce rapt c'est que le monde est à ta portée. Tu peux alors t'exprimer et tenter de l'appréhender. Vivre et mourir dans la souffrance que procure l'altérité et le désir infini d'aimer et d'être aimé. »</b></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Bim ! Ni une ni deux, le succès frappe à leur porte et les fans se pressent dans les salles de concert pour écouter leurs délires en buvant des bières toujours trop chères. Évidemment la presse s'empare vite de ce tintamarre amoureux ce qui leur permet de se payer une belle affiche :</div>
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<br /></div>
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<b><span style="font-size: large;">« Les leçons de vie de ta grand-mère rédigées par Bukowski et scandées par la petite sœur de tes rêves. » <span style="color: #660000;">GONZAÏ</span></span></b></div>
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<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
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<b><span style="font-size: large;">«Unlock The Heart a trouvé la clé du Verbe et dénonce les multiples réalités de l'amour dans le souffle continu d'une prose jeune et terriblement efficace » <span style="color: #660000;">Les Inrocks</span></span></b></div>
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<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
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<b><span style="font-size: large;">« Quand Sexy Sushi rencontre la fille spirituelle de Simone de Beauvoir et Virginie Despentes » <span style="color: #660000;">Dum Dum</span></span></b></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<b><span style="font-size: large;">Conquête par le live</span></b></div>
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Avril 2014. Mais vous n'avez pas encore tout vu. A part si, comme nous, vous étiez présents à Morlaix pour la 17ème édition du festival <b><span style="color: #3d85c6;">Panoramas</span></b>. En effet, le festival breton a cueilli l'exclusivité du live méticuleusement construit par le trio parisien. Avant cette date, leurs lives relevaient du délire. Ce soir là, ils ont atteint le stade de l'extase.</div>
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<br /></div>
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C'est le samedi soir, sur la scène du Club Sésame, qu'<b><span style="color: #660000;">Unlock The Heart</span></b> a déballé toute sa puissance. Andréa, 1m70 et pas assez de kilos, débarque sur scène en talons hauts, bas résille et robe qui dit «j'ai piqué le tshirt de mon keum et j'en ai fait une putain de fringue ». Sur son tshirt, un cœur traversé d'une flèche – très kitch – en dessous duquel on peut lire « What does it have to do with love ? » - «<b>Qu'est-ce que ça a à voir avec l'amour ?</b> », dans la langue de Molière - . L'on apprendra plus tard qu'il s'agit de la première pièce d'une collection de merchandising à l'initiative de la chanteuse qui sera lancée en mai et qui vise à détruire les symboles de l'amour. Et effectivement,<b> leur live hystérique nous fait comprendre que l'amour n'est pas un cœur tout beau tout rouge transpercé par l'arme de Cupidon</b>. </div>
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Le set de s'ouvrir sur «First Love Feels Like Rape» afin d'enflammer un public surfant aussi bien sur la pente ascendante de l'adolescence que sur la pente descendante de la cuite. Puis tout s'enchaîne : <b>« Fifty Shades Of Fuck » qui parodie gaiement le trop célèbre « Fifty Shades Of Grey »</b>, « Oral Sex Is No Shame », <b>«Can't Get You Out Of My Bed » qui demande une culture <i>mainstream </i>afin de saisir la référence</b> ou encore <b>« I Fuck Older Men. So what ? Fuck you ! » inspiré du refrain de l'hymne à la bière bon marché de FIDLAR (« I Drink Cheap Beer. So what ? Fuck You!»)</b> .</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le public c'est la transe, particulièrement lorsque la chanteuse s'approche voire se mêle à cette foule déjà embrigadée pour mieux imprégner leurs cerveaux de son discours qui lie les chansons. En effet, cette toute jeune voix tisse le lien de la relation de l'artiste à son public comme métaphore de la relation amoureuse, la dépendance officiant de chacun des deux bords. C'est beau à en pleurer tes neurones et l'on voudrait que ça ne s'arrête jamais. </div>
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<br /></div>
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Mais ce n'est pas fini, la partie cachée de l'Iceberg reste à dévoiler. Elle prendra la forme du <b>titre inédit «Romantic Rights», clin d’œil charmeur à feu Death From Above 1979</b>. Les vibrations electroclash servent d'introduction tandis qu'Andréa se retourne afin d'enlever sa robe. L'on peut alors lire sur son dos: « FUCK FEMEN ». Lorsqu'elle se retourne, l'on remarque que sa poitrine et son ventre portent l'inscription « PRAY FOR ROMANTIC RIGHTS». Pendant plus d'une minute, l'électroclash est plus assourdissant que jamais tandis qu'Andréa s'approche du public et déballe son discours, sans encore chanter. « FEMEN est un mensonge. <b>FEMEN te fait croire que se foutre à poil et hurler c'est être féministe et revendiquer ses droits mais détrompe-toi petit gars, c'est juste une confirmation du cliché de la femme hystérique et de la pétasse moderne qui recherche désespérément l'attention des médias pour oublier qu'elle a pas réfléchi sérieusement depuis qu'elle a lu dans Glamour qu'il fallait baiser la baise. </b>Mais toi t'es pas comme ça, chérie, t'es pas si tarte. Tu sais bien que tu ne gagneras rien à combattre l'oppression en t'humiliant. Regarde moi, j'ai pas l'air d'une chienne comme ça ? Pourtant je suis comme ton père, ton frère et ta sœur : j'ai envie de croire au romantisme. Envie de croire qu'on va m'aimer pour ce que je suis et me le montrer en m'apportant le petit déj' au lit. Ne perdez pas espoir car ce soir on chante les Romantic Rights ». S'en suivent six minutes de turbulences d'<b>une déclaration des droits au romantisme, scandée tel un remix de la Constitution de n'importe quel pays incapable de l'appliquer</b>. </div>
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<br /></div>
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Et tu croyais que c'était fini ? Qu'ils t'avaient tout montré ? Que nenni, l'ami ! Tandis que les dernières notes de « <b><span style="color: #990000;">Romantic Rights</span></b> » résonnent encore dans ta tête, Andréa enfile un drôle de déguisement : perruque blonde, la raie au milieu, lui descendant jusqu'au milieu du dos, bonnet Carhartt et creepers cloutées. Quelle comédie va donc se jouer ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Ni une ni deux, l'actrice principale se saisit du micro et déclare d'une voix nasillarde : « Il pète la classe mon bonnet, hein ? Matte un peu mes creepers, top niveau ! Je passe crème au Social et je fais gauler tout Paris, n'est-ce pas ? Je m'appelle Andréa et j'ai un groupe de pop rock. Je chante la jeunesse poudre blanche et les relations non-protégées avec des types barbus qui sont tous Djs. Tu vas kiffer. »</div>
<div style="text-align: justify;">
Débute alors « Party Is Now », la non-chanson d'un non-groupe pourtant bien composée et interprétée par Unlock The Heart pour <b>se foutre de la gueule d'une pop-music sans queue ni tête, qui écrit du vide sur du vide et s'orne des symboles du néant</b>, a.k.a les fringues qu'il faut acheter et les drogues qu'il faut consommer. <b>Le public se déchaîne contre sa génération et en sort grandi, comme prit dans le vent d'une communauté à laquelle il vaut mieux appartenir, celle de ceux qui parlent à cœur ouvert.</b></div>
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<b><br /></b></div>
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<b><span style="font-size: large;">La suite au prochain épisode !</span></b></div>
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<b><br /></b></div>
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<b><i><span style="color: #990000;">Jessyka</span></i></b></div>
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Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-91084181459916980762014-03-31T18:45:00.002+02:002014-03-31T18:45:54.915+02:00ATRABILLIE #1 : THE AZTECS<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://cps-static.rovicorp.com/3/JPG_400/MI0001/958/MI0001958911.jpg?partner=allrovi.com" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://cps-static.rovicorp.com/3/JPG_400/MI0001/958/MI0001958911.jpg?partner=allrovi.com" height="317" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><b><i>Chaque semaine, Lisa a.k.a Billie Moggy Mo vous présente un morceau du tonnerre déniché dans les méandres de l'internet.</i></b></div><br />
<b><span style="color: #3d85c6;">The Aztecs</span> : <span style="color: #0b5394;">World of Woe</span> . Single <i><span style="color: #3d85c6;">World of Woe</span></i> . 1968 <span style="color: #9fc5e8;">Julian Records</span></b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">S'il nous est possible d'écouter cette merveilleuse chanson sur YouTube aujourd'hui, c'est parce que The Aztecs - précédemment appelés The Bottles, ou Malibu -, petit groupe de collégiens de Waterville ont gagné la 3ème place dans un Battle of the Bands à Wenatchee, juste derrière The Chargers et Billy & the Kids ! Le label Julian Records leur a alors permis d'enregistrer un 45t dont le titre principal se retrouva dans la compile Quagmire vol 8.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="460" src="//www.youtube.com/embed/5-FYC6Yo7J4" width="580"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-39330126815566467842014-03-10T22:53:00.000+01:002014-03-10T22:53:21.977+01:00EVENEMENT : FESTIVAL PANORAMAS #17 @ MORLAIX<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-prn2/t1/1912307_10151894659316496_17989810_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-prn2/t1/1912307_10151894659316496_17989810_n.jpg" width="283" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>Un festival sans boue, ce n'est pas un vrai festival. </b>Et ça, les bretons l'ont bien compris. C'est pourquoi, cette année encore, nous irons nous vautrer dans la gadoue, bravant les kilomètres et l'accent breton, pour <b>se remplir les oreilles de bonnes ondes à <span style="color: red;"><a href="http://www.festivalpanoramas.com/" target="_blank">Morlaix</a></span></b>. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">Du <b><a href="http://www.festivalpanoramas.com/" target="_blank"><span style="color: #6fa8dc;">18</span> au <span style="color: #6fa8dc;">20 avril</span> prochain</a></b>, cette petite bourgade bretonne deviendra - pour la dix-septième fois et le temps d'un week-end - <b>l'endroit où il faut être si l'on est amateur d'électro pointue et d'ambiance électrique</b>. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans le paysage des festivals hexagonaux excellant dans l'art de proposer une programmation éclectique mais cohérente,<a href="http://www.festivalpanoramas.com/" target="_blank"> <b><span style="color: #3d85c6;">Panoramas</span></b></a> s'est fait une place forte et solide. Et la programmation 2014 donne comme l'impression qu'ils se sont particulièrement bien débrouillés cette année. </span><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="background-color: white; text-align: justify;">Après des années d'efforts et pour le plus grand plaisir des festivaliers, </span><b style="line-height: 24.31999969482422px;"><span style="color: red;">Parov Stelar</span></b><span style="line-height: 24.31999969482422px;"> a rejoint la programmation. Et l'on imagine déjà comment le cœur chaud des breton(ne)s va faire un peu plus encore pétiller leur set. </span></span><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="line-height: 24.31999969482422px;"><br />
</span></span> <span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="line-height: 24.31999969482422px;">Côté têtes d'affiches, on est servis : <b><span style="color: red;">Boys Noize, Bakermat </span></b>- qui a carrément explosé depuis son passage en 2013 -, <b><span style="color: #6fa8dc;">Mr Oizo</span></b> ou encore <b><span style="color: #6fa8dc;">Rone</span></b> serviront leur électro accomplie.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="line-height: 24.31999969482422px;"><br />
</span></span> <span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="line-height: 24.31999969482422px;">Les découvertes pleuvront et l'on attend particulièrement les performances scéniques de <b><span style="color: red;">Worakls</span></b>, <b><span style="color: #6fa8dc;">GoldFish</span></b>, <b><span style="color: red;">Zeds Dead </span></b>ou encore <b><span style="color: #6fa8dc;">Kid Wise</span></b>. Que dire de plus si ce n'est que l'on se réjouit de la présence de notre coup de cœur de 2013 que sont <b><span style="color: red;">Bondax </span></b>et <b><span style="color: #6fa8dc;">Cashmere Cat </span></b>?</span></span></span><br />
<span style="font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="line-height: 24.31999969482422px;"><br />
</span></span></span> </span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="text-align: justify;"><span style="background-color: #9fc5e8; font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 24.31999969482422px;"><b><i>Alors, vous viendrez partager une galette bretonne avec nous sur le camping de Panoramas ?</i></b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="text-align: justify;"><span style="background-color: #9fc5e8; font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 24.31999969482422px;"><b><i>Pour vous convaincre, on vous a concocté une playlist. Deux heures et demie les oreilles plongées dans la crème de la crème. </i></b></span></span></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="480" src="https://embed.spotify.com/?uri=spotify:user:1169861436:playlist:2nifhNQNlzhIqLx0Y0oaHx" width="400"></iframe><br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-prn1/t1/1521258_10151826194056496_1970346998_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="235" src="https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-prn1/t1/1521258_10151826194056496_1970346998_n.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-380883905949262542014-01-28T14:08:00.000+01:002014-01-28T14:10:02.935+01:0001/02/14 - JUKEBOX CHAMPIONS @ PALOMA, NIMES<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMGrH_p8PxfsvaWwDIuLK3uqlnaZP-ibZGtqPdkUXVlFtvhDXFoT0Ye79hNu0BJTPjjDiQ3-8-ZuTdb23x2MGab8NvZbmznPYb0OQfNzEH9IvLNFKzudc8Q68MIjO5MtQckDe0iiEzftk/s1600/7jour12HOSLucasPerrigot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsMGrH_p8PxfsvaWwDIuLK3uqlnaZP-ibZGtqPdkUXVlFtvhDXFoT0Ye79hNu0BJTPjjDiQ3-8-ZuTdb23x2MGab8NvZbmznPYb0OQfNzEH9IvLNFKzudc8Q68MIjO5MtQckDe0iiEzftk/s1600/7jour12HOSLucasPerrigot.jpg" height="263" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<b>Jukebox Champions</b> ce sont deux passionnées de MPCs et de scratch qui se sont réunis au sein du même projet. Aux manettes Blanka (La fine équipe) et Adam (A state of mind).</div>
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<br /></div>
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Il y a quelques mois sortait le très bon "Don't rock the Jukebox", un premier album complet, avec des invités de prestiges. Pour le lancement de leur tournée, ce se passe à la SMAC de Nîmes Métropole PALOMA. Un concert organisé par nos amis de RAJE.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRdmDFPfLB8N2E1y5cAMAIcPVAwrzVOd3SLqW6gPNkGu5Q4A8nNRYYhlpaSqE5VDtFeqGWkhvg7dxvIeYGVzaF16nQIUEWYEDu34oym-Hx_5u7Y6GWA71jomEOWjGLK21Q709U84HI-RoB/s1600/P_jukebox_pano.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRdmDFPfLB8N2E1y5cAMAIcPVAwrzVOd3SLqW6gPNkGu5Q4A8nNRYYhlpaSqE5VDtFeqGWkhvg7dxvIeYGVzaF16nQIUEWYEDu34oym-Hx_5u7Y6GWA71jomEOWjGLK21Q709U84HI-RoB/s1600/P_jukebox_pano.jpg" height="125" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
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Pour en avoir plein les oreilles et les yeux ça se passe ici :</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/e_8sRrLZEHo" width="560"></iframe></div>
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<b>Y.B</b></div>
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Yann BENOIThttp://www.blogger.com/profile/09153461200374595878noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7538469401758058780.post-52629794551054656122013-12-09T19:36:00.002+01:002013-12-09T19:36:49.910+01:00LE CLIP DE LA SEMAINE #121<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/559752_540595442662999_972086889_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="290" src="https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/559752_540595442662999_972086889_n.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le groupe de Brooklyn reflète le côté indépendant et perché que l'on aime dans cette scène, <br />très loin des arrivistes type Woodkid</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le groupe 100% chelou de Brooklyn <b>Ice Balloons</b> s'est associé à <b>Kyp Malone </b>de <b>TV On The Radio</b> pour le titre <b><i>Night Slave</i></b>. En partenariat avec <b>Noisey</b>, ils nous offrent un clip qui tend vers la démence, la transe et tous les trucs qui se passent dans ta tête quand la musique rencontre les substances illicites et ton inconscient de névrosé. <b>On y découvre un secte satanique et ses rituels démoniaques sur fond de saturation et de grésillements</b>. Les-dits grésillements m'évoquent une crise de panique incontrôlable. A la vue du chanteur affublé d'un masque d'insecte, j'ai l'impression d'être attaquée par des centaines de bestioles en tout genres venues dévorer la charogne que je deviendrai un jour. Ce délire est sûrement causé par la vision de l'homme mort dans la vidéo qui est promis à un tel destin. En tout cas, <b>c'est un mini bad-trip de quatre minutes qui vaut le détour lorsque l'on a envie de s'évader quelques instants du monde réel</b>.</div>
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="//www.youtube.com/embed/rRKmEHClcTM" width="640"></iframe>Jessykahttp://www.blogger.com/profile/01154382341023941411noreply@blogger.com0