THE CITY CAN WAIT - APPLETOP


Après deux EPs remarquables (Don’t tell all of our friends et Firekids), les français d'Appletop sortaient en octobre dernier leur premier opus sur l'excellent label Le Son Du Maquis (Hifiklub, Deneuve, Boy & The Echo Choir etc.). C'est donc après deux essais et une multitude de concerts à travers la France et ailleurs que les varois décident de nous offrir douze titres de toute beauté.

L'ouverture se fait avec The Comeback, dont l'énergie ambiante nous fait comprendre en quelques accords que l'on ne les arrêtera pas comme ça. Refrain entêtant, rythme catchy, voix teintée de bonne humeur : c'est non seulement la recette de ce premier titre mais celle qui habite l'album tout entier. Cela pourrait d'ailleurs paraître terriblement facile et déjà vu, mais les Appletop nous embarquent dans un flot d'énergie adolescente et inspirée 90s qui ne peut que nous ravir et l'on ne tarde pas à esquisser un large sourire.
Et ce doux sourire, on ne le quitte plus à mesure que le groupe nous balance des tubes : l'inoubliable O.M.A.R qui met sans aucun doute du relief à l'album dès la deuxième piste, If You're Not Gone, You're Dead mêlant de terribles émotions et donnant malgré tout  cette furieuse envie de danser qui se prolonge avec Where We Go! et que l'on ne peut plus réprimer à l'écoute de Firekids #2.
De plus, la qualité quelque peu singulière de ces tubes est qu'ils n'écrasent pas les autres titres mais leurs donnent plutôt du relief. Ainsi, The Shore ou Red Pants ressortent remarquablement de l'ensemble à la frontière entre le tube et le titre transition.

Cependant, il ne faudrait pas réduire le groupe à une énergie toute adolescente et à ses inspirations sous-jacentes car l'on ressent, planant avec légéreté au-dessus  de cet ensemble entraînant, l'ombre de quelques promesses : comme une maturité grandissante qui lève le doute sur l'avenir de ces trois garçons. En effet, les hyérois réussissent sans peine et avec grand tact à nous faire parvenir l'idée d'un avenir brillant, de prochains opus inovants et de prestations scéniques inespérées.
D'ailleurs, on vous donne rendez-vous du côté de la scène de l'Odéon (Nîmes) le 18 Mars prochain pour applaudir avec ferveur Olivier Cancellieri, Pierre Cristofari et Nicolas Faou en première partie des Bewitched Hands.

Jessyka

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